Crise en Nouvelle-Calédonie, chiffres du chômage, blocage des prisons... Le "8h30 franceinfo" de Jean-Philippe Tanguy

Le député Rassemblement national de la Somme était l'invité du "8h30 franceinfo", le vendredi 17 mai 2024.
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Jean-Philippe Tanguy était l'invité du 8h30 franceinfo du vendredi 17 mai 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme et porte-parole du Rassemblement national, était l'invité de franceinfo le 17 mai 2024. Crise en Nouvelle-Calédonie, chiffres du chômage, blocage des prisons... Il répondait aux questions de Victoria Koussa et Jean-Rémi Baudot.

Nouvelle-Calédonie : "Ce dossier, malheureusement, a été très mal géré"

"Ces violences auraient pu être évitées avec un autre calendrier, en prenant en compte les demandes de toutes les parties présentes", estime le député de la Somme Jean-Philippe Tanguy, alors que des violences secouent l'archipel depuis le lundi 13 mai, en marge de la contestation contre la réforme du corps électoral. 

Nouveau référendum en Nouvelle-Calédonie : "C'est une perspective politique pour la partie minoritaire"

La cheffe de file des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, a proposé la tenue d'un nouveau référendum sur l'indépendance en Nouvelle-Calédonie dans 40 ans. Une façon selon Jean-Philippe Tanguy de "laisser le temps au processus qui vient de se clore de prospérer". Pour autant, il affirme que Marine Le Pen "n'a pas donné le chiffre de 40 ans comme un totem, c'est la base d'une négociation." L'objectif de la leader du RN est en tout cas de "donner une perspective politique" à la Nouvelle-Calédonie.

Chiffres du chômage : "Nous sommes très loin du plein-emploi"

Alors que, selon les chiffres les plus récents, le chômage se stabilise à 7,5% au premier trimestre, le député du Rassemblement national estime cependant que "nous sommes très loin du plein-emploi qui a été promis par Bruno Le Maire et d'autres." "Le plein-emploi, dans les autres pays occidentaux, c'est 2 à 3% maximum", affirme Jean-Philippe Tanguy, pour qui cette situation est causée notamment par le fait que "la réindustrialisation a été très faible."

"Quand le président de la République sort de son rôle d'arbitre de la nation, il doit mettre dans la balance soit sa démission personnelle, soit la dissolution"

Marine Le Pen conditionne la tenue d'un débat avec Emmanuel Macron sur les élections européennes à la démission du chef de l'Etat. Une décision que Jean-Philippe Tanguy justifie par "la jurisprudence du général de Gaulle". Et le député RN développe : "Quand le président de la République sort de son rôle d'arbitre de la nation, au-dessus des partis, il doit mettre dans la balance soit sa démission personnelle – son mandat de président de la République – soit la dissolution." 

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