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Guerre en Ukraine, parrainages, politique pour l'Outre-mer... Le "8h30 franceinfo" de Jean-Luc Mélenchon

Le candidat de La France insoumise à l'élection présidentielle a notamment réagi aux sanctions infligées à la Russie et  à l'obtention de ses 500 parrainages pour l'élection présidentielle. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Jean-Luc Mélenchon était l'invité du 8.30 franceinfo ce vendredi 25 février 2022.  (RADIO FRANCE)

Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise à l'élection présidentielle était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 25 février. Il répondait aux questions de Salhia Brakhlia et d'Hadrien Bect, en direct de La Réunion.

Les sanctions contre la Russie ne "serviront à rien sinon à rendre la vie plus difficile"

Le candidat des Insoumis estime sur franceinfo que les sanctions contre la Russie ne seront pas efficaces et ne serviront "à rien sinon à rendre la vie plus difficile" pour les Russes et les Français, notamment car elles engendrent une augmentation importante des prix du gaz, du pétrole ou du blé

Cependant, "c'est tout ce qui reste, donc il faut les soutenir", a-t-il affirmé. Pour lui, il faut "exiger un cessez-le-feu", "exiger la sortie des Russes de ce pays" et "aller au fond du problème", c'est à dire mettre en oeuvre la conférence des frontières qu'il défend depuis plusieurs années. "Il faut agir avec vigueur et détermination", ajoute-t-il, mais envoyer des troupes serait de la "folie" : "Si on fait cela, prévient Jean-Luc Mélenchon, on déclenche la guerre sur le continent."

Parrainages : le candidat "bien-sûr" soulagé d'obtenir les 500 parrainages 

Jean-Luc Mélenchon a franchi hier le cap des 500 parrainages pour pouvoir se présenter à la présidentielle. Il a remercié sur franceinfo les élus qui l'ont parrainé, qui "font leur devoir". "Toutes les équipes sont sur le terrain depuis des semaines et des semaines. Tout le monde n'est pas aussi vieux guerrier entraîné que moi, donc il y avait beaucoup d'angoisse autour de moi", a-t-il reconnu. 

Il a par ailleurs à nouveau assuré qu'il serait choqué de voir Marine Le Pen ou Eric Zemmour empêchés de se présenter car "ils représentent un courant de l'opinion", mais il ne leur donnera pas pour autant son parrainage et se donne encore le temps de réfléchir pour prendre une décision. 

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