La Seine enfin baignable, le gouvernement absent, la mort du chef politique du Hamas... Le "8h30 franceinfo" de Sandrine Rousseau
Sandrine Rousseau, députée Les Ecologistes-NFP de Paris, était l'invitée du "8h30 franceinfo", mercredi 31 juillet 2024. La Seine baignable, toujours pas de nomination d'un Premier ministre, mort du chef politique du Hamas... Elle répondait aux questions de Marie Bernardeau et Bérengère Bonte.
JO : "La Seine était un dépotoir, là quelque chose de massif a été fait"
"Chapeau !", réagit Sandrine Rousseau alors que les premières épreuves du triathlon ont pu débuter ce matin dans le fleuve de la capitale. "La Seine était un dépotoir, là quelque chose de massif a été fait pour redonner un peu de vie à cette Seine", applaudit-elle.
Selon la députée, rendre la Seine baignable "faisait partie des défis", mais elle déplore "que beaucoup de fleuves sont aujourd'hui extrêmement pollués en France, parce que justement on a pensé ces fleuves comme étant des égouts à ciel ouvert et des dépotoirs de notre industrialisation". "Qu'on ait une forme de reconquête de nos espaces naturels me semble être une très bonne nouvelle", se réjouit-elle.
Gouvernement : "Gabriel Attal souhaite garder la main et le pouvoir"
"Un gouvernement issu du Nouveau Front populaire est légitime et urgent à mettre en place", affirme Sandrine Rousseau. Selon elle, "Gabriel Attal souhaite garder la main et le pouvoir" alors que "la politique menée par Emmanuel Macron a été largement désavouée dans les urnes".
La députée de Paris estime qu'il n'est pas possible de "laisser les clés à Emmanuel Macron et à ses députés qui ont été largement désavoués".
Mort d'Ismaïl Haniyeh : "Netanyahu a choisi la solution la plus violente"
"Les frappes sur le Hezbollah, les frappes contre le Hamas en Iran sont des facteurs d'aggravation de la situation", dénonce Sandrine Rousseau, après l'annonce par le Hamas de la mort de son chef politique, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran. La députée dénonce la méthode du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, qui selon elle "a choisi la solution la plus violente, la plus dominatrice, celle qui met le plus en danger toute la région", et ce, "au détriment de la sécurité des otages".
Sandrine Rousseau estime que "La France devrait appeler à une discussion et à la négociation".
Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du mercredi 31 juillet 2024 :
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