La Seine baignable : "Chapeau ! Ça faisait partie des défis", salue la députée écologiste Sandrine Rousseau

"Qu'on ait une forme de reconquête de nos espaces naturels me semble être une très bonne nouvelle", se réjouit la députée écologiste de Paris, mercredi sur franceinfo.
Article rédigé par franceinfo
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Sandrine Rousseau, députée écologiste - Nouveau Front populaire de Paris, mercredi 31 juillet 2024 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Selon la députée, rendre la Seine baignable "faisait partie des défis". Elle se "souvient de Jacques Chirac qui avait promis qu'il se baignerait dans la Seine et qui n'a pas réussi à le faire". Mais Sandrine Rousseau rappelle "que beaucoup de fleuves sont aujourd'hui extrêmement pollués en France, parce que justement on a pensé ces fleuves comme étant des égouts à ciel ouvert et des dépotoirs de notre industrialisation", déplore-t-elle. "Qu'on ait une forme de reconquête de nos espaces naturels me semble être une très bonne nouvelle", se réjouit-elle.

Pour rendre la Seine baignable, l'État a investi près d'1,4 milliard d'euros finançant notamment de nombreux ouvrages d’assainissement. Des voix ont critiqué l'investissement pharaonique de l'État pour rendre le fleuve baignable lors des Jeux olympiques de Paris. "Quand je vois qu'on critique les 1,4 milliard de la Seine, c'est 1,4 milliard qui a une utilité qui est de restaurer un système naturel", explique Sandrine Rousseau.

Haro sur les JO d'hiver

Alors que les 26e Jeux olympiques d'hiver viennent d'être attribués à la France par le CIO sous réserve de fournir les garanties financières de l'État et des régions, la députée écologique s'insurge qu'on puisse encore organiser des JO d'hiver alors que le réchauffement climatique menace l'humanité : "Jamais ! Jamais ! Non, non, non et non !", lance-t-elle. "On arrête ça. Il n'y a plus de neige, il ne va plus y avoir de neige. Ces stations de sports d'hiver et ces JO dans les Alpes ne vont fonctionner qu'avec de la neige artificielle", dénonce-t-elle. "On ne peut plus continuer dans ce modèle-là et je ne sais pas comment le dire pour que les gens prennent conscience de la gravité dans laquelle nous sommes", conclut-elle.

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