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Les négociations en Ukraine, l'impact des sanctions et la campagne présidentielle bouleversée... Le "8h30 franceinfo" d'Olivier Becht

Olivier Becht, député du Haut-Rhin et président du groupe Agir Ensemble à l'Assemblée, était l'invité de franceinfo dimanche 27 février. Il répondait aux questions d'Ersin Leibowitch et Jean-Jérôme Bertolus.

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Olivier Becht était l'invité du 8.30 franceinfo le dimanche 27 février.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Le président du groupe Agir Ensemble à l'Assemblée nationale a réagi dimanche 27 février aux propositions de négociations du Kremlin dans la guerre en Ukraine. Il est aussi revenu sur les conséquences des sanctions contre les Russes sur le quotidien des Français et sur la campagne présidentielle. 

Ukraine : pas de négociations avec "un pistolet sur la tempe"

"Comment négocier quand on a un pistolet sur la tempe ?", s'est interrogé Olivier Becht, alors que le Kremlin a soumis au président ukrainien une proposition de pourparlers en Biélorussie. Selon lui, la voie diplomatique doit être privilégiée, mais la priorité est un "cessez-le feu total en Ukraine" et "le retrait des troupes russes de l'ensemble du territoire ukrainien".

Olivier Becht a insisté sur la nécessité de "fixer des lignes rouges" à Vladimir Poutine, "en étant très clairs sur le fait que si elles étaient franchies, elles pourraient entraîner une entrée en guerre de l'Alliance atlantique." Le député du Haut-Rhin estime que le président russe ne choisira pas ce "chemin-là". 

Les sanctions contre les Russes "auront un coût" pour les Français

"Les sanctions que nous allons imposer à la Russie auront un coût", a assuré Olivier Becht. "Elles vont avoir un impact de 6 points de PIB" pour la Russie, mais il pourra aussi y avoir "des effets collatéraux" pour les Européens et pour les Français.

Les mesures concernant le système Swift risquent notamment de peser. "L'ensemble des transactions faites avec la Russie passaient par ce système Swift. Demain, il n'y aura plus de ventes de gaz, de pétrole, de matières premières comme le blé, le titanium, les engrais azotés, [...] tout ça va faire monter les prix", avance le député.


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