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Privatisation de la FDJ : "Je souhaite que ce soit une opération populaire, que les Français participent le plus largement possible", indique Bruno Le Maire

Bruno Le Maire ministre de l'Économie et des Finances, réagit lundi 14 octobre sur franceinfo à la privatisation de la Française des jeux dont les actions seront mises en vente à partir du 7 novembre prochain.

Article rédigé par franceinfo
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Bruno Le Maire, sur franceinfo, lundi 14 octobre. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Je souhaite que ce soit une opération populaire, que les Français participent le plus largement possible", déclare Bruno Le Maire ministre de l'Économie et des Finances, lundi 14 octobre sur franceinfo à propos de la privatisation de la Française des jeux dont les actions seront en vente à partir du 7 novembre prochain. "Il y aura une action gratuite pour dix actions achetées par exemple car je souhaite que la FDJ redevienne l'entreprise des Français", insiste Bruno Le Maire.

"La FDJ peut rapporter beaucoup à l'État"

"La FDJ marche bien, elle peut rapporter beaucoup à l'État, au désendettement, au financement de l'innovation, sans pour autant remettre en cause les recettes fiscales" qu'apporte cette entreprise a affirmé Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances. Le gouvernement espère tirer plus d'un milliard d'euros de revenu de cette privatisation et assure que malgré la privatisation, l'État restera au capital de la société.

La dernière privatisation populaire remonte à celle d'EDF, où les cours avaient chuté et certains Français avaient regretté d'avoir acheté des actions. "Le marché des jeux est plus stable que celui de l'électricité", rassure Bruno Le Maire, "il y a 25 millions de Français qui jouent, nous allons permettre à la FDJ de se développer mais l'État doit garder la maîtrise sur les tarifs".

Les casinos redoutent que la Française des jeux profite de cette privatisation pour installer des machines à sous électroniques dans les bureaux de tabac, "je les rassure, les machines à sous ne seront pas autorisées pour les buralistes, qui resteront dans les casinos", a répondu Bruno Le Maire.

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