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Retraites, report de la réforme des APL... Le "8h30 franceinfo" de Lionel Causse

Lionel Causse, député LREM des Landes et "ambassadeur des retraites" était l’invité du "8h30 franceinfo" vendredi 27 décembre.

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Lionel Causse, député LREM des Landes et "ambassadeur des retraites" était l’invité du "8h30 franceinfo" (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Lionel Causse, député LREM des Landes et "ambassadeur des retraites" était l’invité du "8h30 franceinfo" vendredi 27 décembre. Retraites, report de la réforme des APL... Il répond aux questions de Marie Bernardeau et Jean-Jérôme Bertolus.

"Les gens ne sont pas en grève en France"

La mobilisation contre la réforme des retraites ne concerne qu'une "petite minorité", "les gens ne sont pas en grève en France" a déclaré Lionel Causse, alors que l'on entre dans le 23e jour de grève.  

"Je trouve que la CGT n'est pas responsable en ce moment. Elle devrait participer un peu plus aux discussions et aux négociations, que de se radicaliser comme elle le fait. Ils ne veulent pas se mettre autour de la table parce qu'ils considèrent que ce projet, ils n'en veulent pas", a-t-il affirmé.  

"Je pense que l'âge pivot n'a rien à voir avec cette réforme"  

Lionel Causse s’est expliqué. "Je suis opposé à l'âge pivot parce que je pense que quand on est partis pour remplacer les trimestres par un système à points, il n'y a plus cette notion de durée."   Selon lui, l'âge pivot ne peut s'inscrire dans un système à points. "Quelqu'un à la retraite à 62, 63 ans, s'il continue une activité professionnelle aujourd'hui, il n'acquiert pas de nouveaux droits. On a fait la proposition avec Jean-Paul Delevoye pour qu'il y ait de nouveaux droits, c'est-à-dire faire évoluer sa retraite progressivement", a-t-il affirmé.  

Report de la réforme des APL : "Ça tombe un peu mal"  

Lionel Causse relativise ce report. "Ça tombe un peu mal, mais ce n'est pas forcément gênant. Ce n'est qu'un report de trois mois demandé par la Cnaf, pour des raisons techniques. Derrière, les APL sont sensibles. Si vous vous trompez dans les versements, si vous n'avez pas les logiciels, si tout n'est pas programmé comme il le faut, vous ne pouvez pas prendre le moindre risque que des gens se retrouvent en difficulté en ce début d'année. Je pense que si la Cnaf hésitait sur la faisabilité et sur le fait que ce soit opérationnel dès le 1er janvier, il vaut mieux raisonnablement décaler de trois mois. Ça a été validé par le gouvernement, dont acte. Démarrons début avril," a-t-il précisé  .

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