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Service national universel : "L'objectif c'est qu'il y ait une forme de déclic chez ces jeunes", espère Gabriel Attal

Alors que le Service national universel poursuit sa première année de mise en place, Gabriel Attal, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, compte sur un "déclic" chez les jeunes concernés.

Article rédigé par franceinfo, Audrey Morellato
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Ganbriel Attal, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la jeunesse, invité de franceinfo le lundi 21 octobre 2019 (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

En juin 2019, près de 2 000 jeunes volontaires de 13 départements ont participé à la première édition du Service national universel, projet soutenu par le chef de l'État Emmanuel Macron. "L'objectif, c'est qu'il y ait une forme de déclic chez ces jeunes et qu'ils aient envie ensuite de s'engager plus durablement dans du bénévolat, en faisant un service civique, dans la garde nationale", explique Gabriel Attal, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, invité sur franceinfo lundi 21 octobre.

Les premiers retours des volontaires "sont extrêmement positifs", assure Gabriel Attal. Autour de 30 000 jeunes volontaires participeront en juin 2020 à la deuxième édition du service national universel (SNU). Le stage dure deux semaines et s'appuie sur des missions très concrètes "comme la dépollution d'un site, l'entretien d'un littoral, servir des repas à des personnes qui sont dans le besoin, s'occuper de personnes âgées dans des maisons de retraite", détaille le secrétaire d'État.

C'était une phase pilote, elle visait à tester notre organisation, un certain nombre de modules qui ne seront peut-être pas retenus pour la suite

Gabriel Attal

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Certains jeunes ont trouvé que les emplois du temps étaient très lourds et beaucoup n'ont pas compris ce qu'on attendait d'eux. "C'est vrai qu'il y a eu des emplois du temps denses. Il y a un juste milieu à trouver", admet Gabriel Attal. Le secrétaire d'État qui indique que le SNU sera encadré par une loi lorsqu'il deviendra obligatoire et qu'il y sera notamment question de la laïcité. "La loi de 2004 qui interdit le port des signes ostentatoires religieux s’applique aux jeunes qui font le SNU", prévient Gabriel Attal.

Une réforme contestée du baccalauréat

L'objectif de la réforme du bac est "de lutter contre le bachotage, de faire en sorte que les jeunes se préparent le plus en amont possible", a par ailleurs défendu Gabriel Attal, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse.

Le déroulement des épreuves communes de contrôle continu en classe de première, prévues en janvier dans le cadre de la réforme du baccalauréat, a été envoyé aux recteurs et proviseurs. Le Snes-FSU, premier syndicat dans le secondaire, a demandé par avance l'annulation de ces épreuves, dénonçant "un niveau inédit d'impréparation".

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