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Municipales : Marine Le Pen "tend une main qui ne sera pas saisie" affirme Guillaume Larrivé

Le député de l'Yonne, secrétaire général délégué Les Républicains, invité du "8h30 politique" mardi, refuse les propositions du Rassemblement national en vue des élections municipales. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Guillaume Larrivé, député de l'Yonne, secrétaire général délégué Les Républicains, invité du "8h30 politique", mardi 13 août 2019.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Alors que Marine Le Pen lançait le 16 juin une main tendue en direction des électeurs des Républicains, Guillaume Larrivé, candidat à la présidence LR, et député de l'Yonne, invité du "8h30 politique", mardi 13 août, lui a répondu qu'"on n’est pas obligé de tomber bêtement dans tous les pièges qui nous sont tendus". "Elle tend soi-disant une main qui naturellement ne sera pas saisie", a-t-il ajouté.

"Remettons les choses dans l’ordre : parce qu’on a obtenu la confiance de nos patriotes dans de très nombreuses villes et communes de France, c’est nous qui aujourd’hui gérons des villes, c’est nous qui portons des projets d’intérêt général dans les communes que nous dirigeons", a-t-il estimé.

Notre sujet ce n’est pas de nous positionner par rapport à Pierre, Paul ou à Jacques, notre sujet c’est de nous positionner par rapport aux Français

Guillaume Larrivé

à franceinfo

Guillaume Larrivé minimise la rencontre d'une quinzaine d'élus le 25 juin avec l'ex-députée RN du Vaucluse, Marion Maréchal Le Pen. Pour le député il s'agit "d'une ou deux personnes qui un jour sont allées prendre un café. Ce dont je vous parle, c’est de la stratégie qui est déployée chaque jour sur le terrain par nos compagnons Républicains en toute indépendance". 

"Notre sujet ce n’est pas de nous positionner par rapport à Pierre, Paul ou à Jacques, notre sujet c’est de nous positionner par rapport aux Français" s'est défendu Guillaume Larrivé, refusant toute alliance aux municipales avec le parti de la majorité et celui de Marine Le Pen : "Notre vocation ce n’est pas de devenir une annexe obscure de La République en marche ou du Front national, notre vocation c’est d’être ce que nous sommes, c’est-à-dire un grand parti au service des Français. On doit devenir le grand mouvement populaire de l’après-Macron et ça passe par des batailles nationales et des victoires municipales", a-t-il assuré. 

"Plus de 3 000 parrainages militants"

Guillaume Larrivé a assuré avoir recueilli "plus de 3 000 parrainages militants, venus de toute la France", au-delà du seuil requis de 1 311 parrainages pour pouvoir participer à la course à la présidence des Républicains. "J’y vois un signe d’encouragement, d’espérance", s'est-il félicité. Le premier tour se déroulera le 12 et 13 octobre. 

Migrants :  il faut "organiser les flux"

Alors que des bateaux humanitaires ont sauvé ces derniers jours plusieurs centaines de migrants dans les eaux internationales au large de la Libye, Guillaume Larrivé refuse "qu'on s'enferme dans une gestion au cas par cas de ces questions"."C'est là le piège en réalité collectif qui nous est tendu depuis plusieurs années, pour le malheur des migrants eux-mêmes. C'est pour ça que je plaide pour que le président de la République Emmanuel Macron prenne l'initiative d'un sommet euroméditerranéen pour arrêter cette situation", a-t-il expliqué.

"Nous sommes une puissance euroméditerranéenne, à nous de prendre cette initiative" qui est du "niveau des chefs d'État", a-t-il insisté, disant "regretter que nous soyons restés depuis des mois les bras ballants sur cette question fondamentale". Pour le candidat à la présidence des Républicains, il faut "organiser les flux", avec en particulier la création de "cités internationales d'accueil temporaire sur la rive sud de la Méditerranée".

Retrouvez l'intégralité de l'émission "8h30 politique" du mardi 13 août 2019 :

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