High-Tech : Vision Pro, le masque de réalité virtuelle d’Apple débarque en France

Son coût n'est pas neutre bien au contraire, mais moyennant 4 000 euros, ce masque de réalité virtuelle, plutôt destiné aux professionnels, permet de bénéficier d'applications incroyables.
Article rédigé par Anicet Mbida
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Un client teste les nouvelles lunettes d'ordinateur Vision Pro dans un Apple Store, à Berlin, le 12 juillet 2024. (MONIKA SKOLIMOWSKA / DPA)

Cinq mois après son lancement aux États-Unis, c'est à partir de vendredi 12 juillet que le Vision Pro, le masque de réalité virtuelle d’Apple est disponible en France. Est-ce une révolution ? En fait ça dépend pour qui ! Il faut commencer par rappeler son prix : 4 000 euros. Ce n’est clairement pas à la portée de tout le monde. Un masque de réalité virtuelle, est en fait un ordinateur collé sur le visage, qui va superposer des images numériques dans son champ de vision ou nous plonger complètement dans un univers virtuel.

La principale différence avec le masque d’Apple, c’est sa qualité d’image totalement inédite. Parfois, les images produites à l’intérieur sont tout simplement impossibles à distinguer de la réalité. Ce qui permet des applications incroyables : visionner un film comme si l’on était assis sur la lune devant un écran de 10 mètres de large, par exemple. J’ai ainsi pu assister à une répétition dans le studio de la chanteuse Alicia Keys. L’immersion, la 3D étaient telles que j’avais vraiment l’impression d’y être. À terme, ce seront de grands événements, comme des spectacles ou des retransmissions sportives, qui seront diffusés en direct de cette manière. Le potentiel est énorme, mais encore une fois, pas sûr que cela justifie le prix de 4 000 euros. D’autant que le masque vous coupe complètement du monde. Or, c’est typiquement le genre d’expériences que l’on aime partager avec ses proches.

Des applications destinées aux professionnels

Le masque de réalité virtuelle d’Apple s'adresse probablement aux professionnels. Ce sont eux qui pourraient le plus en profiter. Depuis le lancement aux États-Unis, on a vu débarquer toute une série d’applications qui leur sont destinées. Il peut servir, par exemple, aux architectes pour visualiser les rénovations avant qu’elles aient eu lieu. Le client va se promener physiquement dans sa maison. Mais il va voir la nouvelle décoration, le mur que l’on veut faire tomber, la nouvelle salle de bain, la cuisine réaménagée… Tout cela, de façon ultra réaliste comme si les travaux avaient déjà été faits. S’il veut une autre proposition, on peut changer une couleur ou une matière instantanément. Même chose pour les médecins, notamment les chirurgiens. Ils peuvent répéter leur opération sur un double numérique du patient avant de la réaliser pour de vrai. Le jour J, ils vont retrouver, superposés dans leur champ de vision, des guides précis avec toutes les informations. Cela permettra de limiter les erreurs et d’être plus efficace. Du coup, le fameux investissement de 4 000 euros sera plus facile à justifier.

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