BD, bande dessinée. Les expos font leurs BD
C'est une vraie tendance du moment. Les belles expositions n'hésitent pas à recourir à la bande dessinée pour accompagner leur programmation.
On le voit avec l'expo Léonard de Vinci au Louvre à Paris, comme avec celle de Charlotte Perriand à la fondation Vuitton. Ou encore avec Versailles Revival au château de Versailles : les expos font leur BD.
Pour Léonard et Charlotte
Le dessinateur Stéphane Levallois a été officiellement invité à réaliser un album de BD pour accompagner l’exposition événement Léonard de Vinci au musée du Louvre à Paris. Il a bénéficié d’un accès exceptionnel aux travaux du maître de la Renaissance. Pendant deux ans, Stéphane Levallois a pioché dans les tableaux et surtout les dessins de Léonard. Pour composer son voyage dans l’espace et le temps, il a choisi de redessiner au plus près les visages, les corps et les machines dont il s’est inspiré.
La BD coéditée par le Louvre et Futuropolis a pour titre Leonard2Vinci - 2 le chiffre - pour une évocation futuriste du peintre. L’exposition de Vinci, au musée du Louvre, c’est jusqu’au 24 février.
La fondation Louis Vuitton propose, également jusqu’au 24 février, Le nouveau monde de Charlotte Perriand. On y redécouvre les réalisations de celle qui a longtemps créé dans l’ombre de Le Corbusier.
En parallèle de cette rétrospective, Charles Berberian signe Charlotte Perriand, une architecte française au Japon. Le dessinateur a centré son propos sur les années 1940-1942 que l’artiste designer passa dans l’archipel. Le trait est délicat, les aquarelles sensibles. Le livre est coédité par Arte éditions et les éditions du Chêne.
Le Versailles de Pierre de Nolhac
Enfin, le château de Versailles célèbre les années 1867-1937 qui ont vu sa renaissance. Après la Révolution, le château, symbole de l’ancien régime, était quelque peu tombé dans l’oubli. Ce retour en grâce, marqué notamment par la fréquentation des peintres et des écrivains, un homme l’incarne. Il s’appelle Pierre de Nolhac. Il arrive à la tête du musée en 1892. Maïté Labat au scénario et Alexis Vitrebert nous racontent son histoire, celle de sa famille et, finalement, celle de la modernité française de la Belle époque.
On ne s’est pas trop rendu compte dans quoi on s’engageait. Il me semble que le pari est réussi, d’autant plus qu’on a travaillé avec une documentation très large. J’ai passé beaucoup de temps dans les archives du château et la famille nous a donné accès à ses souvenirs.
La scénariste Maïté Labat
En noir et blanc, à la gouache, la BD Le château de mon père, Versailles ressuscité, est coéditée par Le Château de Versailles et la Boite à Bulles. L’exposition Versailles Revival, au château, jusqu’au 15 mars prochain.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.