La Corée du Sud va contrôler la consommation d'alcool des surfeurs et kayakistes
En Corée du Sud, boire ou faire du surf, il faut désormais choisir. Les autorités ont récemment décidé ce changement de loi, qui interdit de pratiquer le surf ainsi que le kayak en état d'ivresse.
La nouvelle loi a été annoncée par les garde-côtes qui supervisent le bon déroulement de toutes les activités nautiques dans le pays. Et ils ont expliqué qu’ils faisaient face à une augmentation des accidents dangereux à la plage, impliquant des gens qui ont trop bu.
Une loi qui s'appliquera dès l'été prochain
Jusqu’ici, ils sanctionnaient seulement les personnes alcoolisées qui conduisaient en mer des engins munis de moteurs. Il est ainsi interdit en Corée du Sud de faire du jet-ski, de prendre la barre d’un voilier ou de conduire un zodiac si on a de l’alcool dans le sang ou si ou on a pris de la drogue. Mais à partir du mois de juin 2025, cette interdiction va s’étendre à tous les surfeurs ainsi qu’aux amateurs de promenade en kayak.
Les garde-côtes vont donc pouvoir commencer à contrôler les surfeurs, notamment si leur comportement semble dangereux ou suspect. La limite légale pour être autorisé à rester dans les vagues sera de 0,03%, soit 0,3 gramme d’alcool par litre de sang. C’est exactement la même règle que pour prendre le volant dans le pays, ce qui correspond à une limite plutôt stricte. Beaucoup de gens atteindront ce seuil en buvant une ou deux bières.
Si on dépasse ce taux d’alcool, on risque une amende pouvant aller jusqu’à 1 million de wons, c’est-à-dire 650 d’euros. En cas de refus du contrôle des garde-côtes, on s'expose à la même amende de 650 euros.
Pas encore de restriction officielle en montagne
Cette interdiction ne s’étend pas au surf des neiges. Il n’y a pas encore, en Corée du Sud, de loi limitant la consommation d’alcool sur les pistes. C’est d’ailleurs assez rare en Asie. Le Japon - qui est aussi très sévère avec l’alcool au volant - n’a pas non plus de loi précise sur le sujet pour les activités à la montagne. De plus en plus de stations nippones développent toutefois leurs propres réglementations. Beaucoup interdisent ainsi en théorie de skier en état d’ébriété ou après la consommation de médicaments qui pourraient affecter votre vigilance. Mais comme ce n’est pas un texte officiel, elles ont beaucoup de mal à faire appliquer ces règles.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.