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C'est bon pour la planète. Le troc des livres

Tout l'été, Isabelle Autissier répond aux questions d'adolescents sur l'environnement, avec Anne-Laure Barral.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Une boîte à livres installée dans les rues de Besançon (Doubs). (ANNE FAUVARQUE / RADIO FRANCE)

Un livre peut avoir plusieurs vies. C’est dommage de le jeter ou de le détruire : "Un livre peut être réutilisé des dizaines de fois par des dizaines de personnes donc c'est quand même idiot de le détruire une fois qu'on l'a lu une fois ou qu'il n'y a peut-être que deux ou trois personnes maximum qui l'ont lu", explique Isabelle Autissier.

Il y a aujourd’hui tellement plus d’options : on peut le donner à des associations comme Emmaüs, on peut le revendre sur des sites de livres d’occasion, histoire de se faire un peu de sous, on peut aussi compléter la bibliothèque de son école ou de son quartier, créer une bibliothèque participative entre voisins.

La boîte à livres : une façon poétique pour découvrir de nouvelles histoires

De plus en plus de communes installent aussi aujourd’hui des boîtes à livres dans la rue où l’on dépose et on emprunte des livres. "Il y a aussi une façon poétique de transmettre un livre au hasard en le laissant sur un banc public et peut être que la prochaine personne qui passera le ramassera", souligne Isabelle Autissier.

Jeanne estime que le troc c’est une bonne chose : "J’aimerais donner ou échanger des affaires parce que cela me permettrait de faire un tri. Il y a plein de choses que je ne regarde plus. Je ne le ferai pas tout le temps mais parfois", explique la jeune fille.

Faire du tri, de la place dans ses placards c’est toujours une bonne idée. On peut organiser ça en famille, entre amis : "On fait l'après-midi troc, un jour où il pleut et tout le monde arrive avec son carton. Et quand c'est vraiment abîmé alors cela finira à la déchetterie", précise la présidente du WWF. C’est une façon aussi de s’apercevoir de ce qu’il y a d’essentiel ou de superflu et de comprendre que tous ces objets, sauf quand ils sont trop dégradés, peuvent avoir plusieurs vies.

Pour en savoir plus : le programme Weactforgood du WWF

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