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Fin des restrictions pour les travailleurs bulgares et roumains

A partir du 1er janvier 2014, sept ans après l'entrée de leurs deux pays dans l'Union européenne, les Bulgares et les Roumains pourront accéder librement aux marchés du travail des états-membres de l'UE. Huit pays imposent encore aujourd'hui des restrictions, dont la date-limite d'application est le 31 décembre.
Article rédigé par Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
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Les choses s'étaient déjà passées ainsi lorsqu'en 2004, huit pays d'Europe centrale et orientale (PECO) étaient entrés dans l'Union européenne. A l'exception de la Grande-Bretagne, les 14 autres états-membres de l'UE 15 avaient jusqu'en 2011, limité l'accès de leurs marchés du travail pour les nouveaux arrivants.

C'est maintenant le tour des Bulgares et des Roumains de bénéficier de l'ouverture totale. Des métiers "en tension" leur étaient déjà ouverts, et la France en 2012 avaient porté leur nombre à 291 mais pour tous les autres secteurs, les travailleurs migrants devaient avoir une autorisation de travail.

Au 1er janvier, ils n'auront plus besoin de permis de travail, c'est là que réside l'ouverture des marchés du travail. 

Dans la perspective de cette ouverture, le gouvernement britannique a modifié sa loi sur l'allocation-chômage. Désormais, les demandeurs d'emploi issus de l'UE ne pourront percevoir une indemnité-chômage qu'après 3 mois de séjour en Grande-Bretagne. Et sans perspective d'emploi, le versement de l'allocation sera limité à 6 mois.

La Bulgarie et la Roumanie ont déjà connu des phénomènes d'émigration : en 1989, après la chute du communisme, ou en 2007 après l'entrée dans l'UE. Trois millions de roumains sont ainsi partis vers les pays du sud de l'Europe et notamment l'Espagne. Aussi des études estiment que l'ouverture des marchés du Travail ne devrait attirer cette fois-ci que des jeunes diplômés pour une migration limitée.

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