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Baignade en mer : attention aux méduses

La mer, la plage, le paradis... sauf si vous devez les partager avec les méduses. De nouvelles espèces tropicales ont en plus la mauvaise idée de s’installer sur nos côtes. Il faut apprendre à reconnaître ces étranges animaux gélatineux pour avoir les bons réflexes en cas de contact.

Article rédigé par franceinfo - Géraldine Zamansky
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Une physalie, animal marin venimeux. (JEAN PIERRE MULLER / AFP)

Parmi ces ennemis particulièrement piquants, il y a par exemple une espèce de méduse de 30 centimètres de diamètre signalée sur les plages des Pyrénées-Orientales dès le mois de juillet. On l’appelle la méduse rayonnée à cause de la sorte d’étoile marron à sa surface.

Comme souvent chez ses cousines, le risque vient surtout d’un contact avec ses tentacules de deux mètres de long. Le Dr Magali Labadie, responsable du centre anti-poison au CHU de Bordeaux, explique que ces tentacules sont en effet recouverts de dispositifs microscopiques d’attaque contre leurs proies. S’ils touchent votre peau, ils déclenchent l’ouverture d’une sorte de rampe de lancement de harpon contenant un venin destiné à neutraliser leur futur repas.

C’est ce venin qui peut provoquer différents symptômes, selon l’espèce que vous avez rencontrée. Sensation de piqûre, de brûlure, de décharge électrique avec ou sans démangeaisons.

Quel que soit le niveau de douleur, c’est toujours une source de stress important, surtout pour les enfants. Il faut réussir à retirer délicatement les tentacules qui seraient encore présents, sans les écraser, avec du sable sec et en se protégeant les mains, bien sûr. Ensuite, tout racler avec un carton solide ou une carte en plastique. Puis rincer avec de l’eau de mer ou du sérum physiologique, mais surtout pas de l’eau douce. Si les symptômes durent il ne faut pas hésiter à consulter un médecin.

Des physalies au venin particulièrement puissant

Il faut une vigilance supplémentaire pour les physalies, une nouvelle famille de méduses particulièrement agressive, car il s’agit d’une espèce venue des mers tropicales dont le venin est particulièrement toxique. Le "corps" d’une vingtaine de centimètres ressemble à un sac plastique rempli d’eau, comme le décrit Régis Lecoq, responsable des eaux de loisirs à l’Agence régionale de santé des Pays de la Loire. Son agence organise un système de veille pour alerter les baigneurs en cas d’arrivée sur ses côtes.

La menace vient de tentacules de plus de 10 mètres de long qui peuvent se détacher dans la mer. Du coup, discrètement, ils risquent d’entourer une partie importante du corps des nageurs. Cela provoque des douleurs infernales, d’après les patients pris en charge par Dr Labadie. Elle conseille alors de solliciter immédiatement le poste de secours de la plage. Il ne faut pas rester seul car si les piqûres sont nombreuses, elles peuvent provoquer une détresse respiratoire. Tout se dissipe normalement en quelques heures. C’est assez inquiétant. Heureusement, vous pouvez vous renseigner sur la présence des méduses avant de choisir votre plage.

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