C'est ma santé. Selon une étude, on a déjà atteint nos records de longévité et de taille
Selon une étude, la durée de vie humaine ne dépassera pas les 120 ans, et notre taille maximale n'augmente plus depuis trente ans. Le réchauffement climatique serait notamment en cause.
Nous avons peu de chances de vivre au-delà de 120 ans, et nos enfants et petits-enfants ne mesureront pas plus de 2 mètres. C’est la conclusion d’une étude de l'Institut de recherche biomédicale et d'épidémiologie du sport (IRMES) publiée jeudi dans le Quotidien du médecin. Pour arriver à leur conclusion, différents spécialistes de la longévité, du climat, de la biodiversité et de l'énergie ont croisé leur connaissance.
Un record de longévité pas prêt d'être battu
Grâce à une médecine de plus en plus efficace mais aussi grâce aux progrès technologiques et sociaux, notre espérance de vie a fortement progressé au cours du XXe siècle, pour arriver au record mondial de longévité, celui de Jeanne Calment, décédée à l'âge de 122 ans et 164 jours.
Dans ce domaine, les femmes sont nettement en tête devant les hommes. Quand on regarde la liste des doyens de l'humanité, le premier homme, le japonais Kimura, arrive en 7e position du haut de ses 116 ans. Une chose est sûre, depuis 20 ans, le nombre de centenaires augmente mais personne n'a franchi le cap des 120 ans. Jeanne Calment semble représenter une exception, et selon les chercheurs, ce record de longévité n'est pas prêt d'être battu.
L’augmentation de la taille a été, comme pour l’âge, remarquable durant tout le siècle dernier. En cent ans, les femmes ont gagné un peu plus de 8 centimètres et les hommes pratiquement 9 centimètres. Cependant, cette taille n'augmente pratiquement plus depuis trente ans, que ce soit en Europe ou en Amérique du Nord. Il existe évidemment des exceptions : l’homme le plus grand sur Terre est un Turc de 35 ans, qui mesure 2,51 mètres. S'il a cette taille exceptionnelle, c'est suite à un taux excessif d'hormone de croissance.
Notre corps s'adapte mal au climat
Dans les trente à quarante ans à venir, il y a peu d’espoir que ces données repartent à la hausse. On aurait atteint une sorte de sommet et la dégradation de notre environnement quotidien milite, selon les chercheurs, pour une pente descendante, que ce soit pour l'âge ou pour la taille, car notre corps s'adapte mal au réchauffement climatique ou à la raréfaction des ressources.
Certains scientifiques se veulent plus optimistes, estimant que les nanotechnologies, les biotechnologies et l'informatique viendront au secours de notre corps défaillant et nous permettront de vivre bien au-delà de 120 ans, mais cela reste à prouver.
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