Notre santé visuelle
Aujourd'hui seulement un français sur deux se dit bien informé sur sa santé visuelle. Mais cela ne veut pas dire que nous restons les bras croisés à ne rien faire puisque 70 % des personnes interrogées se disent attentives aux soucis concernant leur vue. Mais les choses semblent se compliquer quand un problème est repéré. En effet un tiers des personnes reconnaissent qu'elles ont renoncé à prendre rendez-vous, à être soigné ou à acheter des lunettes ou des lentilles. Et elles avancent deux raisons principales : le coût des lunettes dont le remboursement est jugé insuffisant et surtout les délais trop longs pour obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologue.
Nous connaissons mal les différents métiers qui interviennent en matière de santé visuelle...
C'est vrai, globalement on connait bien le rôle de l'opticien ou de l'ophtalmologue mais ce n'est pas le cas du métier d'orthoptiste. Alors sachez que ce professionnel rééduque les yeux après un accident, après une opération ou tout simplement pour soigner un strabisme. Il peut aussi effectuer des radios de l'oeil, mesurer sa pression. Un autre métier est méconnu : l'optométriste. Lui détermine par exemple la puissance des verres correcteurs dont vous avez besoin.
Cette étude montre aussi que les réseaux d'opticiens sont appréciés mais font surgir quelques craintes. Les 3/4 des français estiment que les réseaux d'opticiens peuvent déboucher sur une baisse des prix mais dans le même temps il craignent que ces réseaux les limitent dans leur libre choix d'aller chez tel ou tel professionel. 40 % pensent même que ces réseaux peuvent déboucher sur une baisse de la qualité des produits.
Des propositions pour améliorer le système
Le suivi obligatoire de notre santé visuelle est plébiscité par beaucoup de personnes qui veulent qu'il figure dans le carnet de santé. Elles souhaitent aussi le développement d'équipes mobiles qui pourraient se rendre dans les écoles ou dans certains établissements de soins. Autre demande : l'instauration d'un contrôle de la vue obligatoire pour les conducteurs de plus de 50 ans.
Enfin, les 3/4 des personnes interrogées accepteraient que des tâches réalisées aujourd'hui par des ophtalmologues soient confiées à des optométristes ou à des orthoptistes mais à une condition : que l'ophtalmologue supervise leur travail.
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