Cet article date de plus de deux ans.

La charcuterie suit son époque

La charcuterie de papa, c'est fini. À l'occasion du Grand prix de France, parlons de ce métier qui a su évoluer.

Article rédigé par Bernard Thomasson
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Un pâté en croûte d'exception réalisé par un artisan charcutier-traiteur (boudin noir, foie gras, magret de canard, pintade, poulet et caille).  (CONFEDERATION NATIONALE DES CHARCUTIERS TRAITEURS)

Durant tout le week-end, se déroule à Nancy, le Grand prix de France de Charcuterie. Les artisans qui concourent de toute la France on travaillé pendant des mois pour se préparer et tenter d'obtenir un prix qui représente l'antichambre pour devenir Meilleur ouvrier de France.

La charcuterie d'antan, issue de la tradition rurale du cochon tué chaque année, a bien évolué. Désormais, les charcutiers se montrent créatifs et suivent la saisonnalité, comme Gilles Vérot, un des charcutiers de renom à Paris. 

"La charcuterie, c'est de la cuisine, il ne faut pas l'oublier. Le légume a beaucoup d'importance, par exemple en octobre, on retrouve les champignons ou le potimarron."

Gilles Vérot

à franceinfo

Un métier en plein essor

La force des artisans, pour ne pas rester dans une charcuterie du passé, est de savoir se renouveler, et un concours comme celui-ci de ce week-end leur permet d'exprimer leur talent. Jauffrey Mauvigney, Meilleur ouvrier de France, est président de l'un des jurys : "C'est important de voir un beau produit, bien fait, bien cuit, bien moulé, et qui a du goût. Tous ces jeunes qui viennent dans les concours démontrent que le métier est en plein essor."

6 500 entreprises qui emploient 16 000 salariés, l'image de la charcuterie a évolué depuis une vingtaine d'années, elle est redevenue attractive et n'est pas vouée à rester dans le monde industriel. Ce sont des professionnels de proximité qui ont un contact particulier avec leur clientèle et qui cherchent à proposer, de plus en plus, des produits de qualité. 

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