Réaliser soi-même ses conserves en bocaux
Des agités du bocal, il y en a de plus en plus en France ! La conserve maison – celle que réalisaient jadis nos parents ou nos grands-parents – revient en force, à la fois pour le plaisir de préparer soi-même ses produits frais à consommer plus tard, et pour des raisons économiques.
À Rennes, Fourmi est une conserverie traditionnelle qui forme les amateurs avec, en plus, une volonté de s’inscrire dans l’économie durable, le low tech. Un projet que Manon, cofondatrice, définit par trois adjectifs : "Utile, accessible et durable, en ajoutant aussi la notion de convivialité, dans nos ateliers de formation à la conserverie. Nous travaillons sur une pasteurisation solaire, avec 46 miroirs concentrés sur un même point focal, cela permet de chauffer un gros volume d'eau pour stériliser nos bocaux."
Les ateliers se multiplient dans les régions
Les ateliers de mise en conserves se multiplient donc dans les régions, vous les trouverez sur Internet. Pour quelques dizaines d’euros, vous apprendrez à maîtriser l’art de l’appertisation, qui nécessite un savoir-faire et des règles d’hygiène strictes.
Certains grands chefs aiment aussi partager leur cuisine par des bocaux à emporter. C’est le cas de Nicolas Bottero, chef étoilé à Aix-en-Provence : "Les bocaux, qu'on fabrique depuis l'ouverture du restaurant, sont un outil qui permet d'avoir de la visibilité en dehors du restaurant. Nous réalisons des plats simples à réchauffer à la maison, mais avec notre ADN et notre façon de cuisiner."
Ajoutons des entreprises artisanales qui pratiquent l’art de la conserve à l’ancienne, comme la Maison Marc, une belle histoire de famille en Bourgogne, L’Armoire à conserves, dans les Landes, ou Yolaine concocte, près de Nantes.
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