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Aujourd'hui, c'est la fête des voisins... au travail

C'est aujourd'hui la première édition de la "Fête des voisins au travail", la déclinaison dans le monde de l'entreprise de la Fête des voisins qui existe depuis plus de dix ans. Quelque trois mille entreprises y participeraient. Certaines se contentent d'organiser un pot dans la boite, entre salariés. D'autres invitent les entreprises voisines à boire un verre ou grignoter, à la manière de la "vraie" Fête des voisins.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
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Les organisateurs de cette "Fête des voisins au travail", sont les mêmes que ceux qui ont lancé il y a 13 ans l'opération "Immeuble en fête". Comme la Fête de la musique, le concept a fait des petits : les organisateurs parlent de 36 pays et de 20 millions de participants.

Les organisateurs veulent que cette fête contribue à créer du lien.

Amener les gens par exemple à s'entraider, à faire du covoiturage, trouver des stages, à se rendre des petits ou grands services. L'une des bonnes idées de cet événement, c'est en effet d'inciter les entreprises à se mélanger. Des boîtes qui sont installées dans le même quartier, mais dont les salariés ne se connaissent pas. Comme au siège de Michel et Augustin, à Boulogne-Billancourt, qui a invité les entreprises du quartier à venir passer un moment à "La Bananeraie".
Les relations au travail seraient-elles dans un si mauvais état qu'il faudrait organiser des fêtes pour les doper ?

Il y a tout un courant de pensée, qui dit en effet que les choses de plus en plus mal. On aurait perdu la convivialité des usines d'antan, des "collectifs de travail", comme disent les sociologues, qui se "déliteraient" sous la pression des "résultats individuels". Les organisateurs de la fête des voisins au travail ont fait un sondage pour l'occasion. Comme dans toutes les enquêtes sur la question, près de 60% des Français disent que eux-mêmes ils sont heureux au travail. En revanche quand on les interroge sur les relations en entreprise, en général, ils sont trois-quarts à penser qu'elles se détériorent. Chez moi ça va, chez les autres ça va pas. Peut-être la première partie de la proposition est-elle au moins aussi importante que la seconde.

Les Français, le travail et les sommeil

Les Français feraient plus de cauchemars à propos de leur travail que les travailleurs d'autres pays comparables. C'est du moins ce qu'affirme un sondage qui vient d'être publié. Ca s'appelle "Les Français perdent le sommeil à cause de leur travail"... Où il est dit dans le commentaire que les Français, plus que leurs voisins européens, auraient le sommeil perturbé par le travail. Mais quand on regarde les chiffres, publiés par Monster, ça n'est pas tout à fait ça. A la question, "penser à mon travail vous empêche-t-il de dormir ?". Les Français disent oui à 34%. Les "autres"... 44% ! Donc les Français sont donc 10% de moins à être tracassés par leur travail la nuit. Il y a certainement quelque chose qui empêche de dormir davantage de Français, c'est le chômage. Le fait d'avoir un travail, et ça ce sont des études scientifiques qui le disent, est très largement protecteur pour la santé.

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