C'est mon boulot. La France est devenue un pays d'entrepreneurs
Le Salon des entrepreneurs s'ouvre mercredi 1er février à Paris. 70 000 personnes sont attendues. La France serait-elle en train de devenir un pays d’entrepreneurs ?
Le Salon des entrepreneurs (du 1er au 2 février au Palais des congrès à Paris), compte attirer 70 000 visiteurs. Est-ce le signe que la France devient un pays d'entrepreneurs ? Ce n'est en tout cas pas l'avis de Thibault Lanxade, vice-président du Medef. Il regrette que la France manque d’entrepreneurs, et demande que la création d'entreprise soit enseignée à l’école.
500 000 créations d'entreprises en six ans
Pourtant, le succès annoncé du Salon des entrepreneurs semble démentir ce constat. Tout comme les derniers chiffres disponibles sur les créateurs d’entreprise. Ils sont excellents. Nous avons connu l’an dernier la plus forte hausse de créations d’entreprise depuis six ans, + 6%. Plus de 550 000 nouvelles entreprises sont nées. Et le nombre de défaillances d’entreprise est lui aussi à la baisse.
Portrait-robot de l'entrepreneur français
Qui sont ces nouveaux créateurs d’entreprise ? D'après le profil type, c'est un homme de 37 ans, même si les femmes tiennent de mieux en mieux leur rang. Elles sont 40% du total. A noter aussi que l’âge du capitaine d’industrie baisse. Sous l’effet d’une arrivée massive des jeunes dans l’aventure entrepreneuriale, le nombre d’entreprises créées par des jeunes a augmenté de plus de 200% entre 2002 et 2014. Les moins de 30 ans constituent désormais près d’un quart des créateurs d’entreprise. Ils étaient un sur cinq il y a dix ans.
Pour Michel Coster, qui dirige l’incubateur de l’EM Lyon, cité par Cadremploi, il y a là une volonté de "do it yourself" et de "do it together". Un désir d’indépendance et une volonté de créer avec des personnes choisies.
Les auto-entrepreneurs, rebaptisés micro-entrepreneurs, ont un peu moins de succès que les années précédentes. De même que la SARL, en baisse. Ce qui marche, c’est la SAS, la société par actions simplifiée. Plus de la moitié des entreprises sont créées sous ce statut.
En bref
Les expatriés iront voter. Ils suivent de près la vie politique française, d'après la mutuelle Humanis qui en a interrogé plus de 2 000 dans le monde entier. Ils sont plus de huit sur dix à s'intéresser à la vie politique française au moins une fois par semaine. D'ailleurs, ils assurent qu'ils iront voter à 94%. Est-ce que le résultat pourrait les faire revenir en France ? Pas d'ambiguïté. La réponse est non à 90%. Ils ne sont que 3% à prévoir de rentrer si le nouveau président élu leur convient.
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