Ce qu'il faut savoir avant de s'engager dans un plan de départs volontaires
Le plan de départs volontaires, comme son nom l'indique, fait appel au volontariat du salarié. Ca n'est pas un plan de licenciements, qui sont toujours perçus comme arbitraires. Le salarié choisit de s'inscrire ou pas au "guichet", et de bénéficier de certaines mesures d'accompagnement, qui souvent alléchantes. Et qui peuvent représenter un pactole, surtout si on a beaucoup d'ancienneté. Assez souvent, une prime "récompense" les plus rapides à réagir. Par exemple, à la Société générale, le plan prévoierait deux mois de salaire par année de présence. Plus une prime de 30% pour ceux qui se décident le premier mois. Sans compter les mesures d'accompagnement à la création d'entreprise, qui sont classiques dans ce genre de plan.
Des dispositifs tentants qui font que les entreprises se retrouvent parfois avec davantage de candidats au départs que de place disponibles.
A la Société Générale, par exemple, le plan aurait été imaginé pour 880 personnes et quelque 2.200 salariés auraient levé le doigt.
Avant de se porter candidat, la première chose est de s'assurer d'avoir un projet professionnel ou personnel. Prendre l'argent pour l'argent, est rarement un bon calcul. Un autre point capital à éclaircir, c'est de savoir le plan est ouvert pour des raisons économiques, si l'entreprise le fait parce qu'elle a des difficultés. Si oui, ça entre dans le cadre du PSE. On a alors droit à ses indemnités de chômage.
Si en revanche l'entreprise ouvre un guichet pour se réorganiser, sans difficultés économiques avérées, c'est plus délicat et "on n'a pas forcément droit aux indemnités de chômage", explique Anne Armanet, directrice de la rédaction sociale des éditions Francis Lefebvre.
Demain, un pot au boulot
Et même un pot géant puisque quelque 3.000 entreprises auraient décidé de participé à la version "corporate" de la fameuse fête des voisins, qui existe depuis 13 ans et dont la fièvre aurait gagné 36 pays dans le monde. L'idée de la fête des voisins au travail, c'est - dans sa version la plus basique - de faire un méga pot au travail. Attention à l'alcool quand même, en dehors du vin et de la bière, interdit sur le lieu de travail. Et dans sa version plus sophistiquée, et sûrement plus originale, c'est faire se rencontrer les salariés d'entreprises voisines. Caouètes et chips en vue, donc, dans la "zone industrielle nord", sur toutes les ZAC et autre "parcs des entreprises" de nos belles "entrées de ville". Ca prête à sourire, mais si ça a le même succès que la vraie fête des voisins, on fera moins les malins.
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