Fête des voisins au travail : les salariés veulent plus de moments de convivialité
La Fête des voisins au travail a lieu jeudi. L'occasion de mieux se connaître entre collègues et entre entreprises.
Des apéros entre collègues, des déjeuners partagés avec les salariés de l'entreprise d'à côté, des tours de bureaux qui s'animent... C'est le principe de la Fête des voisins au travail, qui se tient jeudi 4 octobre. Et d'après un sondage sorti pour l'occasion, les salariés sont demandeurs. Ça pourrait prêter à sourire cette Fête des voisins au travail. Comme si on avait besoin d'une date dans le calendrier pour organiser un pot !
Sauf que si l'on en croit un sondage Viavoice sorti pour la cinquième édition de cet événement, un tiers des actifs sont en demande de davantage de moments de partage... et autres apéritifs. Il faut dire qu'ils ont l'impression que les relations humaines au travail se dégradent. Ils sont 79% à trouver "bonnes" les relations entre collègues. Ça peut paraître encore pas mal, mais c'est en nette baisse par rapport à l'an dernier. Moins neuf points. D'où l'idée de cette fête. 600 000 salariés de 17 000 entreprises différentes devraient y participer.
De la convivialité à la solidarité
Concrètement, la Fête des voisins au travail, qu'est-ce que c'est ? Atanase Périfan, son organisateur : "Ça peut être des choses qui se passent entre les entreprises, sur une zone industrielle, un déjeuner où plusieurs entreprises vont s'inviter et on va découvrir l'imprimeur d'à côté, la pharmacienne de l'étage du dessous. Ou, dans une grande tour, on commence par le petit déjeuner au premier étage, puis le déjeuner, avec l'entrée prise au troisième étage et on monte d'étage en étage..."
Et pour cette année, la Fête des voisins au travail veut aller plus loin, en facilitant les actes de solidarités. On connait le don des jours de RTT entre collègues, pour un enfant malade. Les "collègues solidaires", lancés cette année, veulent aller plus loin. Inciter les salariés à proposer gratuitement des services à leurs collègues, sur leur lieu de travail. Atanase Périfan : "Le principe : je travaille dans l'entreprise à côté de la tienne, ton fils a besoin d'un stage, je vais le prendre en alternance. Ça peut consister à aller prendre un repas avec un salarié qui vient d'arriver dans l'entreprise et qui est un peu isolé. Ou, à deux trois collègues, une fois par mois, aller déjeuner avec les résidents de l'Ephad d'à côté, ou aider un enfant à faire ses devoirs pendant l'heure du déjeuner. Ce sont plein de petits gestes qui vont ouvrir l'entreprise sur la solidarité."
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