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Ils ont changé de vie. Arnaud, d'une simple passion pour les montres jusqu'à créer sa propre collection

C'est mon boulot, tout l'été les parcours de salariés qui ont changé de vie. Mercredi, Arnaud, qui a transformé sa passion pour les montres en une aventure professionnelle qui débute : lancer une nouvelle gamme de montres, tout simplement. 

Article rédigé par franceinfo, Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
La montre SYE MOT1ON Automatic bike. (KRISTINA AFANASYEVA / SPUTNIK)

Depuis sa montre de premier communiant, Arnaud a attrapé le virus. Puis a rechuté gravement dans une brocante, avec une montre des années 70. Au point qu'à côté de son métier dans le marketing, il opère dans l'informatique grand public, il lance un blog : "C’était mon projet, ce qu’on appelle un side project et c’était aussi l’occasion pour moi de mettre les mains dans la technique d’un site web." Il y avait quand même, sur fond de boulot qui l'intéresse de moins en moins, une attirance pour la création d'entreprise : "Cette idée d’essayer de créer quelque chose, je la portais en moi depuis longtemps. Cela s’est matérialisée autour de cette passion pour l’horlogerie." 

C'est au cours d'une soirée, à laquelle l'amène son blog, qu'il tombe sur un designer de montres qu'il a connu quelques années auparavant : "On refait le monde, on n’en a un peu marre de toutes ces réinterprétations, on se dit que ce serait sympa de réfléchir à de nouvelles montres. On s’est revu toutes les semaines et puis il y a eu du travail de cocréation." Et donc l'idée de lancer sa propre marque. SYE comme : start your engine. Lui au marketing, son métier, et des professionnels qui savent faire le reste : "C’est un travail de chef d’orchestre, animer des partenaires, des fabricants, tous ceux qui permettent d’avoir le produit le plus abouti possible."

Monter un tel projet demande du temps et de l'argent

"J’ai aussi bénéficié de Pôle emploi pour donner corps à mon projet." dit Arnaud  qui n'en est qu'aux tous débuts, aux précommandes. Mais il est sorti de sa zone de confort, apprend beaucoup. Rien que pour ça, l'entreprise est un succès :"Il faut changer constamment de casquette au fur et à mesure de la journée, c’est quand même une expérience extrêmement riche." Peur aussi d'être seul. Le grand danger pour les entrepreneurs. Mais Arnaud s'entoure, réseaute. Ce qui lui permet de dépasser son principal obstacle : "Je me suis rendu compte que je tenais par la peur peur de ne pas avoir la bonne idée, de ne pas être prêt. Or, c’est en jetant dans le grand bain qu’on apprend et qu’on avance."
 
 

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