Cet article date de plus d'un an.

"La grande démission" : Kaelig Sadaune, l'un de ces nombreux Parisiens qui ont démissionné pour partir s'installer en province.

"C'est mon boulot", pendant ces deux semaines de fin d'année, on s'intéresse à "la grande démission".  Jeudi 29 décembre, Kaelig Sadaune a quitté son entreprise parisienne pour s'installer dans les Pyrénées-Atlantiques.

Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un bureau et des étagères vides. (BERTRAND BECHARD / MAXPPP)

Kaelig travaillait depuis dix ans dans un grand groupe d'intérim. L'idée de quitter Paris a commencé à le travailler au début de la crise du covid"Je me suis 'expatrié' en province. Comme pas mal de Parisiens à la veille du confinement, j'ai quitté Paris. Puis j'ai profité de cette capacité à télétravailler, à pouvoir beaucoup plus être en province et à être moins physiquement présent avec mes équipes : j'ai opéré ce choix de vie" déclare Kaelig Sadaune. Premier séjour en province, qui va appeler une décision plus définitive : "J'ai la chance d'avoir une maison de famille dans les Pyrénées. J'ai continué à faire des allers-retours avec le confinement pour voir mes équipes sur Paris et puis à un moment je me suis dit : finalement mon cœur penche plutôt vers le Sud-Ouest. J'ai donc pris les devants et j'ai décidé de quitter mon entreprise", dit Kaelig Sadaune. 

Pour Kaelig, le déménagement correspond aussi a une nouvelle aventure professionnelle. Pour partir, Kaelig a eu recours à la rupture conventionnelle. Leur nombre est d'ailleurs reparti à la hausse en 2021, témoignant de ce mouvement de "grande démission". Une décision qui n'a pas eu de mal à passer. La rupture conventionnelle, ce sont des allocations chômage pendant deux ans, un sérieux filet de sécurité. Kaelig Sadaune profite de son nouvel emploi à Pau : les montagnes, d'un bureau de 70 mètres carrés, mais il n'oublie pas totalement l'énergie parisienne.



Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.