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Les jeunes optimistes sur leur entrée dans le monde du travail, selon une enquête

Le marché de l'emploi est bien orienté, avec un nombre record d'offres d'emploi. Résultat, les jeunes qui s'apprêtent à entrer sur le marché du travail sont optimistes. Un sur deux a confiance en l'avenir, selon une enquête que franceinfo a pu consulter.

Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un jeune homme dans une agence Pôle Emploi à Montpellier (Hérault), le 3 janvier 2019. (PASCAL GUYOT / AFP)

Près de 49% des 18-24 ans que le site d'emploi Monster, avec l'institut de sondage Yougov, a interrogés se projettent positivement dans l'avenir. Ce sont les jeunes hommes qui voient le plus volontiers leur avenir professionnel en rose. Ils sont 55% à se dire confiants sur leur entrée dans la vie professionnelle. Les jeunes femmes sont un peu plus en réserve, avec 41% seulement d'optimistes.

Pourquoi cet optimisme de la part des jeunes ? Les signaux sont au vert. Le nombre de demandeurs d'emploi a baissé de 267 000 en trois mois. Il y a près d'un million d'offres d'emploi disponibles sur le site de Pôle emploi. Un record. Sur le site Monster, entre mai et juillet, le nombre d'offre était en hausse de 20%. "Les entreprises sont prêtes à recruter, le volume d'offres d'emploi augmente sur à peu près tous les secteurs, le taux de chômage est assez stable, donc les candidats sont plutôt confiants, notamment les jeunes avec des formations adaptées", affirme Romain Giunta, responsable éditorial de Monster.

Les jeunes "s'en sont plutôt bien sortis"

Et pourtant, on avait dit, l'an dernier, au début de la crise sanitaire, que les jeunes allaient être ceux qui allaient faire les frais de la crise. Et ça a été vrai, dans un premier temps. Mais la situation a changé. "C'est vrai qu'on l'a vu au début de la crise, les entreprises ont beaucoup moins publié d'offres de stages, beaucoup moins d'offres d'alternance, poursuit Romain Giunta. On a vu des jeunes en situation critique, qui ne trouvaient pas de stage ou d'alternance pour valider leur diplôme. Et le gouvernement est arrivé avec le plan 1jeune1solution, qui a permis aux entreprises de recruter plus d'apprentis, plus d'alternants, avec des aides très attractives, ce qui fait que les jeunes s'en sont finalement plutôt bien sortis, malgré quelques mois de latence."

Un point inquiète toutefois les jeunes : il s'agit des discriminations. Un quart des jeunes interrogés considère les discriminations fondées par exemple sur le genre, l'orientation sexuelle, l'appartenance ethnique ou religieuse comme le deuxième plus gros obstacle à leur entrée dans le monde du travail.

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