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Moins de bruit, plus de son !

La semaine du son, ce sont des dizaines d’expériences, de débats, partout en France. A Paris, on parlera qualité sonore. À France Télévisions, des ateliers de démonstration étaient organisés ce lundi. Tête d'affiche: le son binaural.
Article rédigé par Nathalie Bourrus
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Moins de bruit, plus de son ! © Fotolia)

En bonne journaliste de Radio France que je suis, le son binaural, ça me parle, comme on dit... Mais pas tant que ça. Bizarrement, et un peu honteusement je l'avoue, c'est à la télé, que je m'y suis donnée à coeur joie et à oreille hérissée. Le binaural, ce son projeté tout autour de votre tête, vous plonge dans des mondes où chaque détail compte. A la recherche de la perfection sonore, grâce à ce son tridimensionnel.

Dans l'un des ateliers montés à France Télévisions, tout le monde est scotché. Un casque vissé sur les oreilles, on va en prendre plein le coeur et les mirettes. L'ingénieur du son, présent ce jour-là, a élaboré plusieurs mini films (trois minutes), des films très personnels puisqu'il se met en scène dans une série.

Dans le premier, nous partons au Congo, le Congo de Joseph Conrad et de son oeuvre Au coeur des ténèbres . Chaque bruit se transforme en un témoigange fantastique. Chaque témoignage en un moment de félicité sonore. Le deuxième film met David Kleiman en scène. Il boxe face à un garcon, beaucoup plus jeune que lui. Il boxe, il souffre, il souffle, avec des écouteurs qui enregistrent ses émotions, ses sensations, sa voix.

Je suis "Lost in translation", possédée par ces bruits qui se baladent tout autour de ma tête. Fière de travailler à la radio. Plus de son !

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