Une nouvelle ministre de l'Education nationale ? : même pas mal !
Je suis arrivée presque à l'heure. j'ai d'abord cru que c'était un ministère. Zut, je me serai trompée? Non. C'est le bon lycée. quartier chic.
Un peu le choc. Une cité scolaire énorme (collège/lycée ensemble). J'ai foncé dans l'auditorium, pour assister à la fameuse rentrée des profs. Qu'est ce qu'ils papotent les profs, pendant que madame la Proviseure fait son discours ! Elle me présente.
Et là, un grand malheur m'arrive
Je renverse mon thé sur le beau parquet du bel auditorium du grand lycée-collège. La honte. Un regard, sans doute inventé par les talibans, surgit.
Elle a le regard qui tue, cette prof. Je crois que la Proviseure n'a rien vu. "Les stagiaires, au parloir ! ". C'est elle. Quoi? Un parloir, ici? C'est en fait l'endroit ou sont reçus les parents. Sympa comme petit nom.
C'est l'heure fatidique: l'emploi du temps
Ils se ruent dessus, n'attendent que ça, y ont pensé toutes leurs vacances. ça râle. C'est sûr que faire trois week ends dans le mois, c'est pas marrant. Je me lance: et la nouvelle ministre de l'Education nationale, vous en pensez quoi?
" Une jeune et jolie, pour nous faire passer les sales pilules "
Direction les étages. Les classes... Ce 'est pas la classe du tout. Quartier chic, ecole choc. Ils ne doivent pas aimer les peintres, ou les maçons, peut-être. Ou alors, cet amour date de très très très longtemps.
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