Cet article date de plus de dix ans.

Une nouvelle ministre de l'Education nationale ? : même pas mal !

C'est un tout nouveau rendez-vous sur France Info. Chaque soir, à 19h55, je vous raconterai un évènement, une actualité, à ma façon. Ce sera mon regard, mon œil, parfois drôle, parfois grave. Aujourd'hui, les profs ont fait leur rentrée. Je me suis rendue dans un collège-lycée à Paris.
Article rédigé par Nathalie Bourrus
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Maxppp)

Je suis arrivée presque à l'heure. j'ai d'abord cru que c'était un ministère. Zut, je me serai trompée? Non. C'est le bon lycée. quartier chic.

Un peu le choc. Une cité scolaire énorme (collège/lycée ensemble). J'ai foncé dans l'auditorium, pour assister à la fameuse rentrée des profs. Qu'est ce qu'ils papotent les profs, pendant que madame la Proviseure fait son discours ! Elle me présente.

Et là, un grand malheur m'arrive

Je renverse mon thé sur le beau parquet du bel auditorium du grand lycée-collège. La honte. Un regard, sans doute inventé par les talibans, surgit.

Elle a le regard qui tue, cette prof. Je crois que la Proviseure n'a rien vu. "Les stagiaires, au parloir ! ". C'est elle. Quoi? Un parloir, ici? C'est en fait l'endroit ou sont reçus les parents. Sympa comme petit nom.

C'est l'heure fatidique: l'emploi du temps

Ils se ruent dessus, n'attendent que ça, y ont pensé toutes leurs vacances. ça râle. C'est sûr que faire trois week ends dans le mois, c'est pas marrant. Je me lance: et la nouvelle ministre de l'Education nationale, vous en pensez quoi?

" Une jeune et jolie, pour nous faire passer les sales pilules "

Direction les étages. Les classes... Ce 'est pas la classe du tout. Quartier chic, ecole choc. Ils ne doivent pas aimer les peintres, ou les maçons, peut-être. Ou alors, cet amour date de très très très longtemps.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.