Automobile : de nouvelles règles pour les pneus neige

L'hiver arrive et avec lui, le risque de devoir emprunter des routes verglacées ou enneigées, si vous vous déplacez dans les Alpes, les Pyrénées, le Jura, mais aussi en Corse, dans les Vosges et le Massif central.
Article rédigé par Emma Strack
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Une zone enneigée au pied du Ballon d'Alsace. (MICHAEL DESPREZ / MAXPPP)

À partir du 1er novembre et jusqu’au 31 mars prochain, vous êtes tenus d’équiper votre véhicule, si vous circulez dans certaines zones, indiquées par un panneau de signalisation. Cela concerne 34 départements. Vous avez deux options : soit le recours à des chaînes ou à des chaussettes. On peut garder ces dispositifs amovibles dans le coffre de la voiture, prêts à être installer si besoin. Il en faut au moins deux, pour équiper les roues motrices. L’autre option, ce sont les pneus hiver ou pneus neige.

Petite nouveauté, à compter du 1er novembre : seuls les équipements dotés de l’appellation 3PMSF sont admis. Le nom est un peu barbare, mais vous les reconnaîtrez à la présence du symbole alpin : un logo qui représente une montagne au creux de laquelle se loge un flocon de neige. Si vous disposez d’autres pneus neige que ces 3PMSF, il faudra avoir des chaînes, en plus. En revanche, si votre véhicule porte des pneus à clous, vous n’avez pas besoin d’équipement supplémentaire.

Investir selon usage

Les chaussettes, c’est très bien pour un usage occasionnel : des vacances, par exemple. Elles sont plus faciles à poser que les chaînes, mais elles s’usent davantage et sont moins efficaces, en cas de fort enneigement. Les chaînes sont mieux adaptées à un usage fréquent. Elles sont plus résistantes et adhèrent mieux à la route. Mais elles sont aussi plus compliquées à poser et coûtent plus cher que les chaussettes. Pour vous donner une idée, une paire de chaussettes, c’est entre 30 et 160 euros. Une paire de chaînes métalliques, ça peut aller jusqu’à 400 euros. 

Ce qu’on risque, si on n’est pas bien équipé c'est de glisser, déjà, et de bloquer la route avec son véhicule. Côté sanction, théoriquement, le non-respect de ces obligations est passible d’une amende de 135 euros. Nous disons "théoriquement" parce qu’en réalité, on ne risque rien pour le moment. La tolérance est de mise, dit-on à la Sécurité routière. Un décret doit encore être pris, en conseil d’État, pour la mise en place des sanctions.

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