Canon : de la photo à la vidéo

A l'occasion du salon Paris Photo, ouvert jusqu'à demain dimanche dans la capitale, coup de projecteur sur l'une des marques d'appareils les plus connus au monde, fondée il y a 90 ans au Japon.
Article rédigé par Victor Matet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Claire-Anne Devillard, directrice marketing de Canon. (VICTOR MATET / RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

Si la marque Canon est connue de tous les photographes amateurs ou professionnels, l'origine de son nom l'est sans doute un peu moins. "C'est inspiré d'une déesse japonaise qui s'appelle Kwanon", explique Claire-Anne Devillard, directrice marketing de l'enseigne. La marque d'appareils photo continue de dominer le marché, tout en adaptant sa stratégie face à l'émergence des smartphones.

Une marque presque centenaire

Créée au Japon en 1934 – le premier appareil date, lui, de 1937 – la marque arrive en France en 1975, et vend encore aujourd'hui quelque 130.000 boîtiers par an.

Les appareils argentiques (avec pellicules) ne sont plus vendus. Tout est numérique, et la pratique a aussi changé, avec la banalisation des smartphones. "Pendant plusieurs années, les téléphones ont remplacé les utilisations très débutantes ou très utilitaires, détaille Claire-Anne Devillard. Maintenant ce que l'on voit apparaître, ce sont de nouveaux usages, notamment toute la transformation vers la partie vidéo. On a toute une nouvelle population d'utilisateurs qui sont notamment les créateurs de contenus".

Développer la vidéo et l'intelligence artificielle

En plus de la vidéo, la marque va continuer à développer l'utilisation de l'intelligence artificielle dans les boîtiers, "à travers ce qu'on appelle le deep learning, donc l'apprentissage profond. Un appareil va pouvoir, par exemple, prédire dans les sports de ballon rond sur quel joueur il va faire la mise au point, en fonction de l'action qui est en cours", développe la directrice marketing.

Quant à la concurrence, Canon estime se démarquer, en se présentant comme "la seule entreprise experte sur toute la chaîne de l'image, de la captation d'image à l'impression, à la gestion documentaire, et elle est donc présente dans des secteurs très variés : l'impression, le cinéma, la télésurveillance et l'imagerie médicale."

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