Labeyrie : "Rester une marque de référence pour les consommateurs"

Aujourd'hui, le groupe Labeyrie réalise un milliard d'euros de chiffres d'affaires dans le monde et emploie 4 000 salariés. Dans le monde car la marque se développe non seulement en Europe, mais aussi "au Moyen-Orient et dans le Sud-Est asiatique", explique Jacques Trottier, le président de Labeyrie.

Tout commence après la Seconde Guerre mondiale, en 1946, lorsque Robert Labeyrie, jeune entrepreneur, décide de développer son amour pour les produits gastronomiques régionaux en commercialisant d'abord des produits autour du canard et des volailles, comme le foie gras puis ce sera au tour du saumon fumé.

Une légère augmentation avec l'inflation

La guerre en Ukraine et l'inflation ont-elles eu des conséquences sur les prix du foie gras, produit phare de ces fêtes de fin d'année ? "Nous avons concentré notre effort pour essayer de contenir au maximum les effets de l'inflation", détaille Jacques Trottier. Qui reconnaît tout de même "une augmentation de quelques centimes d'euros par tranche de foie gras".

La grippe aviaire, elle aussi, a des conséquences, avec "moins de produits disponibles mais nous avons fait en sorte d'être présents en magasin sur les mois de décembre et janvier" analyse le président de Labeyrie.

La question du bien-être animal 

Quant au gavage des oies, régulièrement dénoncé par les associations de protection de la cause animale, Jacques Trottier assure que des progrès sont réalisés. "Nous menons un travail de fond pour que les techniques d'engraissement continuent de progresser", veut rassurer le président de la marque.