Montres Pierre Lannier. "Notre objectif : que l’export représente 50% de notre chiffre d’affaires"

L’ennui a parfois des vertus insoupçonnées. Quand la mère de Pierre Burgun, alors sans activité, presse son mari, en 1977, de créer une entreprise pour lui trouver du travail, cela donne la marque de montres Pierre Lannier. D’abord de l’import, depuis l’Asie, avant une production française. Plus précisément alsacienne ; le berceau de la marque se trouvant à Ernolsheim-lès-Saverne, village de 600 habitants.

Leader des montres à moins de 500 euros

Aujourd’hui, c’est donc le fils du couple, Pierre Burgun, qui dirige l’entreprise. "Pierre Lannier, ce n’est pas parce que je m’appelle Pierre, mais parce que mes parents voulaient un nom qui sonne comme celui d’un créateur de mode", explique l’actuel PDG. La marque vend aujourd’hui 350.000 montres par an, dans plus de 60 pays, avec un chiffre d’affaires de 17 millions d’euros. Et elle se pose comme le leader en France, des montres à moins de 500 euros. "Le prix moyen est entre 100 et 300 euros", précise Pierre Burgun.

L'export, objectif numéro un

Après avoir conquis la France, en rapatriant 75% de la production dans le pays – une partie se fait encore à Madagascar – Pierre Lannier vise le marché international. L’export a beaucoup souffert avec le Covid. "L’objectif est donc de réaliser 30% de plus cette année, dit Pierre Burgun, pour qu’à terme, l’export représente 50% de notre chiffre d’affaires."