C’est une chanson qui nous ressemble. Françoise Hardy, le jeune mythe sur la photo

Françoise Hardy connaît non seulement le succès dans son pays natal, mais aussi en Grande-Bretagne, terre d’élection de la pop music qui en fait une icône pour ses chansons, son élégance ou son élégante mélancolie.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 6 min
La chanteuse française Françoise Hardy lors de l'émission "La belle vie" à Paris, le 5 janvier 1985. (GEORGES BENDRIHEM / AFP)

En partenariat avec l’exposition C’est une chanson qui nous ressemble – Succès mondiaux des musiques populaires francophones à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts, ces chroniques reviennent en détail sur chacune des histoires qui y sont présentées. 

C'est dommage qu'on ne puisse pas montrer une photo à la radio. Il y a Françoise Hardy, sourire tranquille, avec cette minuscule nuance de plaisir narquois qu'on lui voit dans les yeux à l'époque. Nous sommes en juillet 1965, elle a 21 ans. À côté d'elle, Mick Jagger. C'est l'année de Satisfaction, l'année de Get off my cloud, l'année de la conquête des États-Unis.

Et pourtant, il y a quelque chose d'éteint chez le Rolling Stone en chef. Quelque chose comme un retrait, une déférence même, plutôt qu'une timidité. C'est significatif. Françoise Hardy pose à égalité avec Mick Jagger. Deux icônes de la pop internationale, mais elle, elle porte en elle quelque chose d'assez mystérieux, élégant, secret, pour que lui ne fasse pas le malin, ne sorte pas son grand jeu de sex-symbol dangereux. Mais il est vrai qu'il y a eu tout ça.

Tous les garçons et les filles, chanson de Françoise Hardy qui la révèle au grand public français en 1962, ses versions en anglais et en italien en 1963, en allemand en 1965. Et puis cette même année, un album enregistré à Londres avec notamment Tout ce qu'on dit, chanson que la télévision française présente lors d'une émission de Noël tournée à Londres, Françoise Hardy chantant en playback sur un quai de la Tamise avec derrière elle le Tower Bridge.

Dans cet épisode de C’est une chanson qui nous ressemble, vous entendez des extraits de :

Françoise Hardy, Tout ce qu'on dit, 1965

Françoise Hardy, Tous les garçons et les filles, 1962

Françoise Hardy, Find Me a Boy, 1963

Françoise Hardy, Quelli della mia eta, 1963

Françoise Hardy, Peter und Lou, 1965

Françoise Hardy, Tout ce qu'on dit, 1965

Françoise Hardy, All Over the World, 1965

Françoise Hardy, The Boy From Ipanema (à la télévision américaine NBC), 1962

Françoise Hardy, Tout ce qu'on dit, 1965

 

Vous pouvez aussi prolonger cette chronique avec le livre C’est une chanson qui nous ressemble aux éditions du Patrimoine.

Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique sur X (ex-Twitter).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.