C’est une chanson qui nous ressemble. Georges Moustaki, un amoureux en français
En partenariat avec l’exposition C’est une chanson qui nous ressemble – Succès mondiaux des musiques populaires francophones à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts, ces chroniques reviennent en détail sur chacune des histoires qui y sont présentées.
Beaucoup de francophones ont appris, dans cette chanson de Georges Moustaki, le nom de Bahia – nom sous lequel on a pris l’habitude, ici en France, d’appeler la ville de Salvador de Bahia. Mais peu importe, c’est le Brésil, le beau Brésil que célèbre Georges Moustaki.
Georges Moustaki chante et parle la langue du Brésil, dans cette chanson et dans quelques autres, comme ici dans un enregistrement en public de 2003. On le sait : il est né à Alexandrie en Égypte, dans une famille juive grecque dans laquelle on lui parle surtout en italien, alors qu’il apprend l’arabe dans la cour de récréation et français dans la salle de classe.
Alors, qu’il écrive pour d’autres ou pour lui, Moustaki se promène déjà dans une géographie généreuse et sensible avant de devenir une vedette en 1969 avec Le Métèque. Par exemple, pour Édith Piaf, il écrit en 1958 une chanson située quelque part en Californie ou au Nouveau-Mexique, ou se souvient de la musique arabe de son enfance en 1960 sous le pseudonyme d’Eddie Salem.
Dans cet épisode de C’est une chanson qui nous ressemble, vous entendez des extraits de :
Georges Moustaki, Bahia, 1977
Georges Moustaki, Bahia (en public à Berlin), 2003
Édith Piaf, Eden Blues, 1958
Eddie Salem (Georges Moustaki), J'ai déjà dit non, 1960
Georges Moustaki, Donne ton rhum à ton homme (en public à Bobino), 1970
Antonio Carlos Jobim, Aguas de março, 1973
Georges Moustaki, Les Eaux de mars, 1973
Toquinho et Vinicius de Moraes, Cotidiano n° 2, 1973
Georges Moustaki, Le Quotidien, 1973
Georges Moustaki, Bahia (en public à l'Olympia), 1977
Vous pouvez aussi prolonger cette chronique avec le livre C’est une chanson qui nous ressemble aux éditions du Patrimoine.
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