Ces chansons qui font les fêtes. "La Maison près de la fontaine" de Nino Ferrer, et le toit que l'on aime

Pendant ces vacances d'hiver, nous explorons l'amour – toutes les formes d'amour. En ce jour où l'on célèbre la naissance d'un enfant dans une étable, nous parlons d'aimer sa maison - pour peu que l'on ait une maison.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
"Près de la fontaine", de Nino Ferrer. (DR)

Elle a disparu, cette maison. Et vous connaissez le début de cette chanson sortie par Nino Ferrer en 1972 : "La maison près de la fontaine / Couverte de vigne vierge / Et de toiles d'araignées / Sentait la confiture et le désordre / Et l'obscurité / L'automne / L'enfance / L'éternité".

L’éternité a fini un jour et cette maison a été détruite ce qui, à l’époque, pouvait émouvoir aussi parce que, partout en France, on rasait les maisons près de la fontaine, et les fontaines aussi, pour construire des immeubles modernes de béton, d’acier et de verre. On en oubliait presque que cela faisait belle lurette que la chanson regrettait les maisons dans lesquelles on avait grandi.

Dans cet épisode de Ces chansons qui font les fêtes, vous entendez des

Nino Ferrer, La Maison près de la fontaine, 1972

Charles Trenet et Johnny Hess, Maman, ne vends pas la maison, 1935

Françoise Hardy, La Maison où j'ai grandi, 1966

Ti Emile, Joseph mon cher fidèle, 1971

Bénabar, Quatre murs et un toit, 2006

Claude Nougaro, Sa maison, 1971

Grand Corps Malade, L'Appartement, 2007

Anne Sylvestre, Lonlère, 1967

Nino Ferrer, La Maison près de la fontaine, 1972


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