La chanson désespérée de l'usine qui ferme

Alors qu'une nouvelle vague de fermetures d'usines se dessine en France, réécoutons les voix souvent anonymes d'ouvriers chantant les luttes des années 1970.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
1er septembre 1977. Le site d'Usinor à Thionville, en Moselle. (ARMEL BRUCELLE / SYGMA VIA GETTY IMAGES)

Dans toute l’histoire et dans toute l’actualité du capitalisme, il n’y a pas de paradoxe plus cruel et plus increvable que celui-là : travailler à l’usine peut être difficile, douloureux, éreintant, abrutissant – et apprendre la fermeture de son usine peut être une tragédie.

On vient d’entendre Dominique Grange, chanteuse de variétés qui s’était engagée au côté de la Gauche prolétarienne, organisation extrémiste qui a laissé pour héritage quelques bribes d’une légende pleine de majuscules – dont cette chanson écrite en 1968, Les Nouveaux Partisans.

Et, alors que s’annoncent en France de nouvelles fermetures d’usines, on retrouve ce dilemme de salariés qui défendent un outil de travail dont ils savent combien il les maltraite dans leur corps et leur esprit.   

 

Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :

Dominique Grange, Les Nouveaux Partisans, 1968

Bernard Lavilliers, Fensch Vallée, 1976

Bernard Lavilliers, Les Mains d'or, 2023

Ouvrières de Siemens Baudour, Nous les ouvriers d'Siemens, 1976

Ouvrières de Siemens Baudour, Elle nous l'avait toudis promis, 1976

Comité de grève de Graverbel Gilly, Le Chant des verriers, 1975

Vive la grève des Chausson, 1975

Chant de lutte des travailleurs de Bouffioulx, 1974

SOS Emploi Longwy, 1979

Les Wabco-Westinghouse, 1977

La Valse de Darboy, 1974

Les Octaves, Nous ne bougerons pas, 1972

Bernard Lavilliers, Les Mains d'or, 2023

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