La chanson du prix Goncourt
Je ne sais pas si le poète a toujours raison, et s’il voit vraiment plus loin que l’horizon, mais il y a quelque chose de superbe dans ces vers de Léo Ferré – "ces cadavres de romans que les Goncourt vermifugèrent".
C’est superbe mais c’est injuste évidemment. Mais c’est ce que marmonnent sans doute quelques-uns des centaines de romanciers à qui leur éditeur ou leur petit ami a dit : "ce que tu as écrit, ça mérite le Goncourt".
Vous le savez, car vous l’entendez sur France Info, la compétition des grands prix littéraires, et principalement celle du Goncourt, bat son plein actuellement, avec les publications de listes de plus en plus courtes, en attendant la proclamation du résultat final le lundi 4 novembre à la mi-journée. Et avoir le Goncourt, c’est la gloire, évidemment. Mais pas seulement : c’est entrer dans la culture de masse – et certains y trouvent à redire.
Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :
Léo Ferré, T'es rock, coco !, 1964
Renaud, Mon beauf, 1981
Bourvil, Monsieur Balzac, 1959
Charles Aznavour, Trenetement, 1994
Magyd Cherfi, L'Alphabet syndical, 2004
Les Blaireaux, Pas de lettres pour le facteur, 2010
Nicolas Peyrac, Et nous voilà, 1979 (enregistrement de 2013)
Enzo Enzo, Femme d'artiste, 1997
Pierre Perret, Mon père m'a dit, 1971
Michèle Bernard, Je t'aime, 1999
The Fabulous Trobadors, Ça c'est oui, 2003
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