La chanson du prix Goncourt

Alors que la tension monte dans le monde de l'édition avec la publication des listes successives de livres sélectionnés pour les grand prix littéraires, écoutons comment les artistes de la musique populaire commentent cette compétition.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 9 min
Les membres de l'Académie Goncourt. Collection du Musée Carnavalet de Paris. Descaves, Geffroy, Rosny aîné, Huysmans, Hennique, Daudet, Rosny jeune et Elémir Bourges. (Illustration) (SEPIA TIMES / UNIVERSAL IMAGES GROUP EDITORIAL / GETTY IMAGES)

Je ne sais pas si le poète a toujours raison, et s’il voit vraiment plus loin que l’horizon, mais il y a quelque chose de superbe dans ces vers de Léo Ferré – "ces cadavres de romans que les Goncourt vermifugèrent".

C’est superbe mais c’est injuste évidemment. Mais c’est ce que marmonnent sans doute quelques-uns des centaines de romanciers à qui leur éditeur ou leur petti ami a dit : "ce que tu as écrit, ça mérite le Goncourt".

Vous le savez, car vous l’entendez sur France Info, la compétition des grands prix littéraires, et principalement celle du Goncourt, bat son plein actuellement, avec les publications de listes de plus en plus courtes, en attendant la proclamation du résultat final le lundi 4 novembre à la mi-journée. Et avoir le Goncourt, c’est la gloire, évidemment. Mais pas seulement : c’est entrer dans la culture de masse – et certains y trouvent à redire.  

 

Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :

Léo Ferré, T'es rock, coco !, 1964

Renaud, Mon beauf, 1981

Bourvil, Monsieur Balzac, 1959

Charles Aznavour, Trenetement, 1994

Magyd Cherfi, L'Alphabet syndical, 2004

Les Blaireaux, Pas de lettres pour le facteur, 2010

Nicolas Peyrac, Et nous voilà, 1979 (enregistrement de 2013)

Enzo Enzo, Femme d'artiste, 1997

Pierre Perret, Mon père m'a dit, 1971

Michèle Bernard, Je t'aime, 1999

The Fabulous Trobadors, Ça c'est oui, 2003

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