La chanson ment-elle autant qu'un ancien président américain ?

Quelques mensonges délirants de Donald Trump lors du débat face à Kamala Harris nous invitent à réfléchir à la manière dont notre culture populaire aborde la mythomanie.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 6 min
Si le nez de ceux qui mentent pouvait s'allonger comme celui de Pinocchio... (RICHARD VILLALON / MAXPPP)

Le mensonge électoral est une figure classique. Et la seule chose qui peut consoler des mensonges pendant les campagnes électorales dans les nations démocratiques, c’est qu’on entende encore plus de mensonges dans les dictatures.

Mais Thierry le Luron qui, en 1979, cible le président Valéry Giscard d’Estaing en parodiant une chanson de Julien Clerc n’aurait pas imaginé l’ampleur et l’aplomb des mensonges de Donald Trump en campagne. Nous vous en avons parlé cette semaine sur France Info, il a affirmé lors de son débat télévisé face à Kamala Harris que dans la ville de Springfield, Ohio, des immigrés haïtiens mangent les chiens, les chats et les animaux domestiques de la population.

 

Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :

Thierry Le Luron, Mentir, 1979

Donald Trump pendant le débat électoral, 10 septembre 2024

Thierry Le Luron, Mentir, 1979

Kernoa, Mythomane, 1978

Rocca, Mythomane.fr, 2015

Julien Doré, Dans tes rêves, 2008

Albin de la Simone, Mon ami mythomane, 2008

Carmen Maria Vega, La Menteuse, 2009

Boby Lapointe, T'as pas, t'as pas tout dit, 1964

Red Cross, Mythomane, 2015

Clarika, Je mens, 2005

Etienne Daho, Mythomane, 1981

Lucienne Delyle, Mon amant de Saint-Jean, 1942

Jeanne Moreau, Les Mensonges, 1963

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