Les fonctionnaires face à la chanson
"Ah quel bonheur d’être fonctionnaire, on n’a jamais rien d’autre à faire que de laisser le temps passer". Cela fait belle lurette que les fonctionnaires de la République sont accablés par de telles légendes – ici, c’est le chœur d’ouverture de la comédie musicale Le Passe-muraille, de Didier Van Cauwelaert et Michel Legrand d’après la nouvelle de Marcel Aymé, en 1996.
Aujourd’hui, en 2024, les syndicats et des personnalités de l’opposition – mais pas seulement – reprochent au ministre de la Fonction publique, de la simplification et de la Transformation de l’action publique, Guillaume Kasbarian, de s’exprimer parfois en contradiction avec la réalité des faits, et d’avoir sur les fonctionnaires des prises de position pleines d’a priori.
Mais, alors que l’on dit souvent dans cette chronique que les politiques n’écoutent pas assez cette voix collective qui s’exprime dans les chansons de variétés, on a l’impression que Guillaume Kasbarian s’en est beaucoup nourri.
Voici entre 1969 et 2008, Ricet Barrier, Les Fatals Picards, Les Frères Brothers et encore Les Fatals Picards.
Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :
Chœur des fonctionnaires, extrait du Passe-murailles, 1996
Ricet Barrier, Les Fonctionnaires, 1969
Les Fatals Picards, La Sécurité de l'emploi, 2008
Les Frères Brothers, Le Tango des fonctionnaires, 2002
Les Fatals Picards, La Sécurité de l'emploi, 2008
Richard Desjardins, On m'a oublié, 1988
Suprême NTM, Police, 1993
Georges Brassens, Le Mauvais Sujet repenti, 1955
Jacques Brel, Bruxelles, 1962
Robert Lamoureux, Papa, maman, la bonne et moi, 1950
Jean-Jacques Goldman, C'est ta chance, 1987
113, Les Bronzés, 2002
Kassav', Mwen di'w awa, 2016
Philippe Forcioli, Le Sourire des commerçants, 2000
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