Pourquoi la sobriété énergétique nous gêne-t-elle ?
Dès que l'on parle de sobriété énergétique, quelque chose en nous regimbe. Il est vrai que le manque de chauffage est une telle plaie sociale, présente dans tant de chansons, que l'on a du mal à baisser le thermostat.
On n’y peut rien, dès que l’on parle de chauffage et d’hiver, nous avons cette image en tête : la vieille femme d’un temps immémorial? ramassant du bois pour chauffer son compagnon qui va mourir – ou une image comparable qui n’est pas forcément celle qu’a écrite puis enregistrée, en 1958, l’immense Georges Brassens, et qui fait que, forcément, quelque chose en nous regimbe quand on nous parle de sobriété énergétique.
La réalité anthropologique de l’Europe de l’Ouest est que l’on a peur du froid de l’hiver et que, pour baisser le chauffage, il est moins difficile de reprogrammer le thermostat que de déprogrammer certains de nos comportements ataviques.
Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :
Georges Brassens, Bonhomme, 1958
Georgio, Héra, 2016
Niro, On s'en remettra, 2016
DTF, Wesh la rue, 2019
Charles Aznavour, Moi, je vis en banlieue, 2007
Georgio, 100%, 2018
Francis Cabrel, Madame X, 1999
Sinik, Surhomme, 2020
Antoine, La Loi de 1920, 1966
Florent Marchet, Qui je suis, 2010
Michel Delpech, Y a-t-il une fille pour l'épouser?, 2004
Francis Cabrel, Madame X, 1999
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