Cet article date de plus de six ans.

Chroniques du ciel. Aigle Azur et les assises du transport aérien

Depuis quelques jours se tiennent dans toute la France les assises du transport aérien, dont le but est de redorer le pavillon français, en perte de vitesse. 

Article rédigé par franceinfo, Frédéric Beniada
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Un avion de transport de personnes de la compagnie aérienne Aigle Azur (MAXPPP)

Les assises du transport aérien qui se déroulent actuellement dans toute la France doivent permettre de redorer le pavillon français, en difficulté depuis plusieurs années.

Quelles sont les attentes des compagnies françaises ?

En organisant les assises du transport aérien, comme il l'avait fait pour les mobilités terrestres en décembre dernier, le gouvernement répond à une demande des syndicats et des directions des compagnies aériennes françaises qui, depuis des années, ne cessent d'alerter les pouvoirs publics sur leurs difficultés. Qu’attendent les compagnies de ces assises ? Eléments de réponse, avec Frantz Yvelin, nouveau président d’Aigle Azur.  

L'un des objectifs de ces Assises : faire débattre les différents acteurs du secteur pour qu'ils proposent au gouvernement des mesures à prendre afin de redonner des couleurs aux compagnies aériennes tricolores, les seules, dans la chaîne de valeur du secteur (avionneurs, aéroports...), à ne pas gagner confortablement leur vie.

"Le niveau de taxation et des charges en France est un immense frein à la compétitivité des compagnies françaises"

Taxation et charges trop élevées en France, c'est ce que dénonce Frantz Yvelin, le président d’Aigle Azur qui poursuit sa transformation vers un modèle hybride, et annonce le lancement cet été, de ses premières lignes long-courrier vers Pékin, puis Sao Paulo, en juin et juillet.

La plus ancienne des compagnies aériennes privées françaises ouvre ainsi une nouvelle page de son histoire. L'opération est rendue possible grâce au rachat d'Airbus A330 à la défunte compagnie Air Berlin.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.