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Hublot ou couloir

La cabine d'un avion est un monde à part où la vie s'organise selon des critères bien particuliers
Article rédigé par Frédéric Beniada
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Franceinfo (Franceinfo)

 

Pour le passager, l'avion représente,
un espace à la fois, fascinant et inquiétant. L'ambiance mouvementée des
aéroports, la crainte d'un éventuel retard, les formalités d'enregistrement, la
sûreté, tout contribue à perturber le voyageur aérien. Avec une préoccupation
essentielle pour ce dernier,  la place
qu'il occupera à bord de l'avion. Dans cet espace confiné, restreint, qui a ses
codes et ses contraintes, le hublot objet de convoitise, pour la majorité des
voyageurs, apparaît souvent comme le seul moyen de s'échapper de la cabine. Or
cette précieuse place, n'est pas si évidente à obtenir en classe économique.
Sur les avions long courrier, le diamètre de la carlingue permet d'installer
jusqu'à 10 sièges de front. Du coup, le nombre d'ouvertures ne concerne
qu'environ 30% des passagers.

La place à côté du hublot répond
pourtant à un besoin profond et parfois une anxiété, comme l'a montré le
transport de passagers sur certains avions militaires. A l'époque du
développement du programme du Concorde, il avait été question de supprimer les
hublots pour les remplacer par des verres en trompe l'oeil, puisqu'à 60 000 pieds,
il n'y avait presque plus rien à voir. Finalement, les exigences psychologiques
des passagers l'ont emporté.

Choisir sa place dans l'avion, pour
éviter de se retrouver coincé plusieurs heures entre deux passagers encombrants,
sur le chemin des toilettes ou les genoux sous le menton, c'est possible, à
condition de ne pas attendre la dernière minute. Bien en amont, la plupart des
compagnies incitent les voyageurs à s'enregistrer directement en ligne, 24 heures
ou 48 heures avant le vol. Généralement, ces réservations sont gratuites, sauf s'il
s'agit de billets promotionnels. Dans ce cas, ce service peut être facturé, en
moyenne une quinzaine d'euros.

Pour les compagnies Low Cost, pas de siège
attribué, mais un système payant, qui permet d'embarquer en priorité et de
choisir sa place. Mais le problème se pose moins sur ces compagnies, la durée
des vols, court ou moyen courrier ne dépassant pas trois à quatre heures,

 

Chaque avion possède sa propre
configuration et chaque compagnie peut demander des aménagements précis. Des
sites Internet spécialisés ou des applications pour Smartphone permettent de connaître
les appareils utilisés, la densité des cabines et la répartition des sièges. En
dernière minute, vous pouvez toujours discuter avec l'hôtesse à
l'enregistrement, si possible avec le sourire. La règle est simple, premier
arrivé, premier placé. Les guichets d'enregistrement ouvrent trois heures à
l'avance. Sachez-le la vente en ligne, attribue par défaut, les sièges les
moins bons. Evitez la proximité des toilettes, les galley, où les repas sont
préparés, et les dernières rangées adossées, aux parois des différents  compartiments de l'avion où l'inclinaison des
sièges y est plus limitée. Bons vols à tous et bonnes vacances.

Si vous ne prenez pas l'avion et si
vous êtes parisien, sachez que le musée de l'air et de l'espace du Bourget
reste ouvert tout l'été et qu'il accueillera, le 22 août prochain, un Transall
C160, "Ville de Kolwezi" avion de transport militaire, pour son
ultime vol et une retraite bien méritée.

Pas de médaille, mais un clin d'œil. Si
British Airways, est un partenaire naturel des jeux olympiques de Londres,
c'est Air France qui amènera demain, au Brésil, Boris Johnson. Le très excentrique,
maire de Londres; remettra à son homologue de Rio, le drapeau olympique où se
dérouleront les prochains jeux d'été en 2016.

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