Safran, le numéro un mondial des moteurs s'envole
Étonnant paradoxe. Si la plupart des
compagnies aériennes françaises perdent de l'argent, le timide résultat
d'exploitation positif du groupe Air France-KLM est surtout dû à la meilleure
santé financière de la compagnie néerlandaise, l'industrie aéronautique, elle
affiche des performances records . Sans aucun doute à l'image d'Airbus, dont les résultats seront connus mercredi, et des
équipementiers Thalès ou encore Safran.
Safran, c'est l'histoire d'une "success story," à la française , créée en 1905 par les frères Seguin à Gennevilliers,
et devenue grâce à un accord il y a 40 ans, avec l'américain General
Electric, numéro un mondial des moteurs, avec le CFM56 qui équipe aujourd'hui plus
de 70% de la flotte des courts
et moyen-courriers. Le Président-directeur général du groupe Safran, Jean Paul Herteman, est un passionné
d'aéronautique et de voile :
"Il s'agit d'un best seller mondial qui se porte extrêmement bien plus de 40 ans après les premiers coups de crayon "...
Le "Leap" sélection par
Airbus et Boeing est déjà vendu à 6.000 exemplaires, soit quatre ans de production.
Mais l'activité de l'équipementier ne s'arrête pas là. Ces dernières années,
Safran a multiplié les acquisitions. Au travers de ses filiales, le groupe est
présent sur le marché des équipementiers aéronautiques, trains d'atterrissage,
nacelles, hélicoptères, dans la défense, dans l'espace, dans la sécurité et
surtout dans l'avion plus électrique.
Safran compte aujourd'hui un peu plus de 66.000
salariés. Rayon de soleil dans un contexte économique morose, l'an dernier le
groupe a embauché dans le monde près de 9.000 personnes dont 3.700 en France. Une
véritable satisfaction pour Jean-Paul Herteman.
Pour le PDG de Safran, hormis la bonne
santé de l'industrie aéronautique, la clé de ce succès est relativement
simple et se résume en mot "Investir" dans la recherche et
le développement. Message à l'attention du politique et de l'Etat français,
actionnaire dans le groupe à plus de 30%.
En attendant la semaine prochaine, retrouver plus de Chroniques du ciel sur notre page Facebook et sur notre
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