Cet article date de plus d'un an.

Dans la peau de l'été : les piscines privées

Tous les matins, Marie Dupin se glisse dans la peau de l’été, de ses symboles et de leur histoire.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La piscine Georges Vallerey dans le 20e arrondissement de Paris, se prépare actuellement pour les JO 2024. (LUCAS BARIOULET / AFP)

La piscine tire son nom du latin piscina. À l’origine, c'était un vivier où les riches Romains pouvaient élever des poissons près de leurs villas. Les thermes romains, puis les bains publics sont ses ancêtres, mais il faut attendre la fin du XVIIIe siècle pour voir apparaître les premières piscines publiques où l’on pratique avant tout la natation.

>> Et la France se mit à nager... (1960-1970)

La première école de nage est créée en 1885 sur un bassin flottant sur la Seine. C'est véritablement avec la préparation des JO de 1924 que la France lance le chantier des usines à nager, comme le complexe aquatique Georges Vallerey, un établissement historique qui se prépare actuellement pour les JO 2024. L'année 1969 est aussi une date clé. La France est sous le choc après la noyade de 24 personnes, dont 19 enfants d’un centre aéré lors du naufrage d’un bateau sur le Lac Léman. La France prend alors la décision de lancer l’opération "1000 piscines publiques". 

Du "piscine bashing" dans le contexte de la sécheresse

Il y a également les piscines privées, d'abord réservées aux très riches, puis qui se démocratisent petit à petit grâce à l’apparition de kits venus des Etats-Unis. Ces piscines sont simples à monter et beaucoup moins chères. Avec 27 piscines privées pour 1 000 personnes, la France est aujourd’hui le pays européen qui compte le plus de piscines par habitant, devant l’Espagne. 

Malgré tout, les piscines sont désormais pointées du doigt. Dans certains départements, il est désormais interdit de les remplir, et même de les acheter. "Stop aux piscines bashing" disent les professionnels qui assurent que leurs équipements ne représentent que 0,15 % de la consommation d’eau annuelle de la France, soit 40 millions de m3, mais cette consommation est concentrée dans les zones les plus touchées par la sécheresse. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.