Les cerfs-volants s'offrent un show annuel sur la plage de Berck-sur-Mer depuis près de 40 ans

Cette année, l'Asie représente le thème principal de l'édition qui débute samedi.
Article rédigé par Marie Dupin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Quelque 600 000 visiteurs se sont retrouvés sur la plage de Berk-sur-Mer lors de la 35e édition des rencontres internationales de cerfs-volants, le 1 mai 2022. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

Si Paris est la capitale de la France,  pour les cerfs-volants, c’est Berck-sur-Mer !  C’est même la capitale mondiale. La 37e édition des Rencontres Internationales de Cerfs-Volants de Berck-sur-Mer se déroule du samedi 20 avril au dimanche 28 avril. Difficile de trouver une plage plus idéale pour prendre son envol avant de déchirer l’air. Cela fait 37 ans que les cerfs-volants du monde entier se retrouvent à Berck pour un spectacle toujours inoubliable, avec de la couleur et des tissus flamboyants. Cette année des totems constitués de mâts de planche à voile, des pieuvres géantes et un dragon de cent mètres de long, seront visibles. Il ne s'agit pas uniquement d'un défilé de beauté puisque 10 pays, dont la France, l’Allemagne, l’Espagne mais aussi le Canada ou la Colombie, s’affronteront en vol synchronisé. L’Asie reste néanmoins le thème principal de l’édition.

L'Asie, le berceau des cerfs-volants

On retrouve en Indonésie des peintures rupestres de plus de 7000 ans illustrant des personnes tirant une espèce de losange non identifié mais qui ressemble beaucoup aux cerfs-volants. L'histoire ne se résume pas à des dates. Alors que les chinois se servaient de cerfs-volants à des fins militaires pour transmettre des messages, pour les Maoris, les cerfs-volants représentent le lien entre le ciel et la terre, tandis que les Européens, très pragmatiques, se sont servis des cerfs-volants pour tester les toutes premières transmissions radio ou prouver la nature électrique des éclairs.

De la guerre à la science en passant par la littérature car quoi de plus poétique qu’un morceau de tissu qui virevolte dans le ciel, comme une vie qu’on pilote à distance. Une vie qui ne tient qu'à un fil et qui menace de partir à la dérive, libre et sans attache. D’ailleurs comme l’écrivait Romain Gary dans son roman les cerfs-volants, sans doute faut-il un grain de folie pour leur vouer toute sa vie. Oui mais, disait-il toujours à propos des cerfs-volants, "si tu aimes vraiment quelqu'un ou quelque chose, donne-lui tout ce que tu as et même tout ce que tu es, et ne t’occupe pas du reste".

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