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La gastronomie française au menu des Jeux de Paris 2024

Cinq grands chefs ont été sollicités par le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Parmi ces cuisiniers d'excellence, la parisienne Amandine Chaignot.
Article rédigé par Théo Curin, Fabrice Rigobert
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Théo Curin aux côtés de la cheffe Amandine Chaignot, qui réalisera des recettes pour les athlètes des Jeux de Paris 2024. (FABRICE RIGOBERT / FRANCEINFO)

On a vu la semaine dernière que la société Sodexo sera chargée, l'année prochaine, des repas servis chaque jour aux athlètes des Jeux de Paris 2024. Pour composer les recettes, cinq grands cuisiniers français ont été sollicités, dans le but de faire découvrir la gastronomie française. Théo Curin, le vice-champion du monde de para-natation est en compagnie de l'un d'eux, la cheffe Amandine Chaignot.

Toute l'année, Amandine gère ses deux restaurants parisiens : le Café de Luce, à Montmartre, et Pouliche, dans le 10e arrondissement. Mais pour l'année prochaine, un défi attend la jeune femme, puisqu'elle va préparer – en compagnie de quatre autres grands chefs, dont le trois étoiles et ancien basketteur de haut niveau, Alexandre Mazzia – les repas des athlètes aux Jeux de Paris 2024.

Des recettes duplicables pour un très grand nombre d'athlètes

"Je suis très contente et très fière, admet la cheffe, c'est excitant, mais c'est aussi un énorme défi, parce que ce sera une énorme logistique. Ce sera très chouette. Je mettrai en avant mes valeurs et mes bases de travail, mais les recettes devront être duplicables pour un très grand nombre de couverts. Les questions d'échelle entraîneront forcément des ajustements."

Rappelons que 40.000 repas seront servis chaque jour, rien qu'aux athlètes. "Il faudra donc anticiper les préparations, précise Amandine Chaignot, éviter trop de manipulations. Par exemple, il y aura beaucoup de pré-cuissons, et une importante mise en place en amont, pour pouvoir débiter assez vite pour tous les athlètes." La jeune femme sera surtout chargée de la restauration après les compétitions, avec l'idée du plaisir d'être là, à Paris, et de profiter de la cuisine française.

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