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Mathilde Gros vise l'or en cyclisme sur piste

Demain les Jeux Fabrice Rigobert Le dimanche à 17h24 et 21h53

Championne du monde en titre de la vitesse individuelle, Mathilde Gros rêve de grimper sur la plus haute marche du podium aux Jeux de Paris 2024.

Théo Curin, Fabrice Rigobert

Radio France

Publié le 04/06/2023 09:04 Mis à jour le 04/06/2023 19:10

Temps de lecture : 1min

La cycliste sur piste Mathilde Gros en compétition aux championnats d'Europe UEC Track Elite en Suisse; le 9 février 2023. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

Théo Curin, vice-champion du monde de para-natation, nous fait entrer dans les coulisses des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Parmi les athlètes attendus l'année prochaine, la cycliste Mathilde Gros, championne du monde en titre de la vitesse individuelle, qui vise le titre olympique. Théo est parti à sa rencontre, au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, qui est devenu la "deuxième maison" de cette jeune athlète.

Mathilde se souvient du titre mondial, acquis sur l'anneau français l'an dernier, comme une journée mémorable qui restera gravée en elle pour toujours. Elle compte bien ajouter d'autres émotions durant les Jeux de Paris 2024 : "Depuis que je suis toute petite, j'ai dit à mon père que je participerai un jour à des JO, et que je les gagnerai ! Mon objectif est donc de marquer mon sport, avec mon empreinte, en allant chercher cette belle médaille d'or."

Prendre du plaisir et vivre une "ambiance de dingue"

Jusqu'à 14 ans, avant de grimper sur un vélo, Mathilde Gros a pratiqué le basket-ball. Elle a donc la compétition dans l'âme. La jeune femme espère aussi briller dans les épreuves par équipe, devant le public français. Bien maîtriser le vélodrome de Saint-Quentin est un "super avantage" : "On connaît la piste, les pentes, les odeurs, la luminosité. C'est très important pour nous, et cela nous met en confiance."

À Tokyo, Mathilde Gros admet avoir subi la compétition. Pour Paris, elle vise non seulement un titre, mais a une très forte envie de prendre du plaisir. Elle va s'entraîner jusqu'au mois d'août avant les championnats du monde à Glasgow, et ensuite se donner tous les moyens pour devenir championne olympique "dans une ambiance de dingue qui pourrait me donner des ailes".

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