Jean-Michel Ribes et les auteurs "à la marge"
Ne parlez surtout pas de livre de chevet à Jean-Michel Ribes. Tous ses livres sont éloignés de son lit : "je m'endors au bout de deux lignes. Je n'aurais jamais rien lu de ma vie si les livres étaient posés sur mon chevet!"
Il vient de terminer le roman d'Eric Fottorino "Suite à un incident grave de voyageurs" . Le livre l'a "totalement envoûté, ému" par sa capacité à raconter un drame anonyme, à travers cette phrase impersonnelle prononcée à travers les haut-parleurs de la gare ou du métro. Une annonce que les voyageurs entendent sans réellement y prêter attention.
Aimerait-il adapter un livre sur les planches? Une absurdité pour Jean-Michel Ribes, qui insiste sur la particularité de l'écriture au théâtre.
Le metteur en scène cultive une attirance pour, dit-il, ces auteurs "qui étaient ailleurs, à la marge, car il vaut mieux vivre dans la marge que mourir au milieu."
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