Paris 2024 :"Je ne m'attendais absolument pas à la deuxième ovation", les athlètes français face à la ferveur du public

Comme d'autres athlètes français, le cavalier Corentin Pottier s'est émerveillé des encouragements des spectateurs lors des épreuves de dressage qu'il a disputées, mardi, au château de Versailles.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le cavalier Corentin Pottier lors de l'épreuve de dressage individuel en équitation des Jeux de Paris, le 30 juillet 2024, à Versailles. (BRICOT CHRISTOPHE / KMSP / AFP)

"Ce que je retiens aujourd'hui, au-delà de la reprise et de la performance, c'est ce public incroyable", s'émeut Corentin Pottier, après avoir disputé mardi 30 juillet l'épreuve de dressage individuel en équitation au château de Versailles. Ce n’est pourtant pas la discipline où les Français ont le plus de chances de médailles, le français n'a d'ailleurs pas réalisé un score suffisant pour arriver en finale. Peu importe, "c'était vraiment magique. Je m'attendais à la première ovation, je ne m'attendais pas du tout à la deuxième et j'ai été un peu perturbé", poursuit-il.

"Ce sont nos premiers Jeux olympiques avec Gus [son cheval]", explique le cavalier de 30 ans. Il a été surpris et ému par ce public, comme d'autres athlètes l'ont déjà rapporté avant lui. Il se promet de plus préparer son entrée de piste la prochaine fois. D'ailleurs, il n'est pas le seul à avoir été perturbé. Son cheval, Gus, a aussi été touché par les acclamations des spectateurs. "Mon cheval était avec moi et je l'ai senti être un peu tendu", rapporte Corentin Pottier, tout en relativisant : "Ce qui est génial avec ce cheval, c'est qu'on se connaît tellement, même s'il y a ça, on continue".

"En profiter et se tourner vers la suite"

Corentin Pottier adore les Jeux olympiques, depuis qu'il est tout petit, et pour lui, pouvoir y participer "est une vraie bénédiction". "C'est une très belle expérience de monter dans un cadre comme ça", apprécie-t-il. Mais c'est aussi un parcours très long, très compliqué, qui a été très difficile et exigeant mentalement ces derniers mois, explique le cavalier. "Donc, quand on fait le salut final, il faut juste en profiter et se tourner vers la suite", conclut-il. Ses deux équipiers de l’équipe de France, Pauline Basquin et Alexandre Ayache, sont en piste mercredi 31 juillet.

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