Cet article date de plus d'onze ans.

Mille et une nuits dans les étoiles

L'Agence spatiale européenne veut créer un réseau de surveillance pour guetter les débris de satellites et les astéroïdes susceptibles de percuter la Terre. En matière d'astronomie, la coopération internationale ne date pas d'hier. L'Observatoire virtuel européen en est un bel exemple.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

L'Observatoire
virtuel européen
est basé à Strasbourg
, mais il colonise en réalité des
milliers d'ordinateurs et les grands télescopes de la planète. Depuis plus de
10 ans, cet outil informatique permet aux astronomes de tous les pays de puiser
dans des mines de données situées hors de leur portée. Pour Françoise Genova ,
sa présidente, il est essentiel de "tirer le meilleur des observations
qui sont faites par des instruments qui coûtent cher. Tout le monde a intérêt à
ce que ces données soient utilisées au maximum par un maximum de gens".

L'Observatoire
astronomique virtuel
permet de réduire les écarts technologiques entre pays
européens
. Depuis son ordinateur, à Riga, un astronome letton peut étudier les
images captées par le télescope Hubble, les comparer avec des informations
collectées à Paris, à Mumbai ou à Tokyo.

Françoise Genova
dirige par ailleurs le C.D.S, le centre de données astronomiques de Strasbourg
.
Son équipe d'astronomes pilote depuis l'Alsace une véritable caverne d'Ali
Baba. Ses outils s'appellent SIMBAD, VizieR ou encore Aladin, un atlas du ciel
interactif, qui alimente l'Agence spatiale européenne ou la Nasa. Ils suscitent
près d'un million de requêtes par jour.

Le C.D.S, qui vient de fêter ses 40 ans , rassemble trois partenaires  :
l'INSA, institut national des sciences de l'univers, le CNRS et l'Université de
Strasbourg.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.